Photos Archives/ L'état de délabrement du mausolée de François Lougah indigne des jeunes de sa région

L 'etat de délabrement avancé de la tombe de feu François Lougah indigne des fils et filles de Lakota. Nombreux sont des jeunes de la région qui expriment leur désolation sur les réseaux sociaux.

En retour, leurs différentes plaintes ne sont pas aussi bien accueillies par d'autres jeunes de la même localité. Ces derniers jugent que si la tombe de celui qu'on appelait affectueusement Papa National, c'est la faute à ses parents et ses enfants qui ne portent aucun intérêt à la propreté du mausolée de leur père.

 Entre différents groupes d'internautes, ils s'attaquent à travers des propos plus ou moins virulents qui frisent de la méchanceté. Certains vont jusqu'à avancer que de son vivant, l'artiste n'avait rien posé comme actions de développement chez lui à Lakota. En réplique à cette assertion, d'autres justifient que par son simple nom, il faisait la fierté de cette région et du peuple DIDA. Et donc il ne mérite donc pas cet traitement :

"(...) Effectivement, c'est bien de consacrer une journée pour la réhabilitation du mausolée de notre artiste appelé Papa national. D'autres disent que qu'il n'a rien fait comme réalisation patati patati. À chacun de voir et de penser. C'est leur droit d'apprécier comme ils veulent. Mais sachiez qu'au plan culturel, de la musique, Lougah François a été la fierté du peuple Dida et en particulier Dida de Lakota. Alors ceux qui trouvent que c'est une peine perdue, une telle action peuvent se mettre à l'écart et les autres l'honorer. Et d'ailleurs de par la position au grand carrefour de Lakota, ,le mausolée dans un tel état de délabrement ne nous honore pas. Car c'est le monde entier qui passe par là." deplore cet internaute, sur la question.

De fait, depuis quelques temps le mausolée de l'artiste est envahi par des herbes. Il est dans un état de délabrement total. En effet, situé au rond-point de Lakota, ce mausolée construit en 2009 par l'ancien DG du port de San Pedro, Désiré Dallo, donne l'impression d'une personnalité d'ordinaire. Or, feu François Lougah décédé le 21 Décembre 1996, a été une icône de la musique ivoirienne. Et ses œuvres discographiques continuent de traverser des temps. Le Ministère de la Culture, la municipalité de la ville, le Conseil régional sont tous interpellés quant à l'entretien de cet édifice.

José TETI

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