Les funérailles en pays Gouro occupe et une place prépondérante dans la coutume. Le décès d'un vieil homme était annoncé par le tam-tam parleur ou le " Toumgblan". Avant de commencer à pleurer,c'est le masque sacré qui venait s'assurer de la vie inerte de son ex-detenteur de pouvoirs mystiques. Les femmes de se retiraient dans les cases ou se cachaient. Après ce ceremorial, les plus jeunes ou les neveux étaient chargés d'aller informer les parents dans les villages lointains. Le corps d'un homme faisait trois jours sous le préau mortuaire et était inhumé le quatrième jour. Ce sont les neveux qui étaient chargés de creuser le tombeau et d'enterrer le corps en absence des femmes. Tous les parents proches b du défunt couvraient la tête de boue, d'autres passaient du feu sur leurs corps pour prouver qu'ils sont très touchés. Pour nourrir ceux qui venaient soutenir les familles éplorées, les parents tuaient ou offraient un bœuf ou plusieurs boeufs pour la sauce. Le boeuf aux funérailles en pays Gouro n'est pas imposé. On donne les boeufs aux funerailles selon le pouvoir financier ou matériel. Quant aux femmes de la famille en mariage ailleurs, elles apportent leurs soutiens à leurs parents. Elles ne sont pas obligées de donner un bœuf comme les gens racontent. Rien est imposé aux beaux frères", a fait savoir le vieux Gnanly Bi, le 31 Mars dernier dans son de Gonaté. TAHIN ZAH
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