Les événements culturels sont une occasion pour le public de se déplacer en vue d'assister à la prestation d'artistes-chanteurs, musiciens, comédiens, humoristes et autres; des spectacles hauts en couleurs permettant de déstresser au maximum. Eu égard à la probabilité de l'affluence, les organisateurs ne trouvent rien de mieux à faire que de catégoriser les spectateurs, relativement au prix du ticket d'entrée. Aussi, a-t-on le tarif normal pour le grand public et un tarif plus élevé pour les VIP, les "very important persons", c'est-à-dire les très importantes personnes, voire les personnalités. Quiconque se considère comme tel, et qui rechigne à se mélanger à la masse, devra consentir à débourser plus d'argent pour avoir accès à la salle de spectacle.

Pour les organisateurs, c'est une stratégie infaillible en vue de maximiser leurs fonds; et apparemment, cela a l'air de bien marcher, en surfant sur le côté snobe des uns et des autres. Jusque-là, la pilule amère des tickets VIP réussissait tant bien que mal à passer. Voulant davantage se frotter les mains, certains organisateurs sont arrivés avec une autre trouvaille qui fait mouche: les tickets VVIP, coûtant encore plus chers.

A quoi répondent tous ces stratagèmes si ce n'est de dépouiller d'honnêtes citoyens, cherchant juste à se distraire? Du prix grand public, on a fini par imposer le prix VIP, jusqu'à pousser le bouchon trop loin avec l'invention du prix VVIP; une grosse arnaque qui ne dit pas son nom et qui révèle l'appétit insatiable de gens, en quête d'argent facile. Le Ministère de la culture devrait dorénavant être plus regardante sur ces questions, de peur que des prédateurs ne sévissent de façon impitoyable dans le milieu.

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