Dans sa volonté de rassembler tous les acteurs du sport roi local au cœur de sa gouvernance, Idriss Diallo, président de la fédération ivoirienne de football, a rencontré le mercredi 1 juin dernier, les influenceurs et les bogueurs présents sur les réseaux sociaux. Et ce, pour leur présenter sa vision pour le football ivoirien et, à l'occasion, leur faire la proposition de prendre place dans le train du développement de la discipline reine qu'il conduit.
Hassan Hayek, l'un des inconditionnels de Didier Drogba avait pris fait et cause pour le Lys Sassandra après la défaite de Drogba à l'élection à la présidence de la fédération ivoirienne de football. Dans l'euphorie, certains avaient décidé de boycotter l'équipe nationale en lançant l'opération stade vide. Dans un message publié sur ses réseaux sociaux après le déjeuner organisé le 1 juin dernier par le président Idriss Diallo, Hassan Hayek a tenu à mobiliser les ivoiriens autours des Éléphants.
"En me considerant comme fils de ce pays et en tant que personne résident dans ce pays, je me dois de respecter et de protéger les couleurs, le drapeau et la terre de ce pays.
L'équipe nationale de Côte d'Ivoire, n'est pas une question de fédération ivoirienne de football, ce n'est pas une question de Idriss Diallo, une question de Didier Drogba(...). C'est une question de TOUT un peuple.(...)
Je serai à tous les matchs de la Côte d'Ivoire qu'il pleuve ou qu'il neige sauf si je ne peux pas partir.
Être supporter du LYS ne veut pas dire être ennemi de l'équipe nationale de la Côte d'Ivoire. Être supporter du LYS ça veut dire il faut cracher sur l'équipe nationale de la Côte d'Ivoire ? (...)
Je suis persuadé que les terrains de l'équipe nationale de Côte d'Ivoire qu'on veuille appeler à venir au terrain ou pas seront plein car c'est quelque chose qui vit à l'intérieur de chacun de nous. Donc les matchs des éléphants de Côte d'Ivoire qu'on le veule ou pas, à contre nature ou pas seront plein, et ça sera la fierté de la Côte d'Ivoire et non de la FIF ou de Monsieur Salif ou Monsieur Idriss (...)
On ne peut pas se forcer à aimer un pays. L'amour d'un pays provient du cœur, c'est pas quelque chose de naturel"
Que pensez-vous de la déclaration de Hassan Hayek ?
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