Entrepreneuriat : l’histoire de Rama, la serveuse devenue proprietaire de restaurant avec 20.000 FCFA
Ramatou Balboné dit « Rama » a fait ses débuts dans l’entreprenariat (vente de l’attiéké) en Côte d’Ivoire. Mais ça n’a pas marché pour elle. Partie au Burkina Faso, elle est aujourd’hui propriétaire d’un grand espace de restauration dénommé « Rama Garba chaud ». Son business embauche plus de quinze (15) personnes avec des clients à l’international (Europe, Amériques, Liban). Grace à ce travaille, Rama prend parfaitement soin de sa fille.
« Il n’y a pas de bonheur sans douleur, pas de mérite sans labeur et pas de réussite sans erreur », Massimo Castronovo.
Découvrez les grandes lignes de son parcours et que cela vous inspire.
1. Premier échec en Côte d’Ivoire (beaucoup de difficultés) : Rama se lance dans le commerce de l’attiéké poisson mais ne décolle pas. Elle abandonne.
2. Départ pour le Burkina (conseil d’un ami) : Arrivée sur place, elle est confrontée au manque d’argent pour subvenir à ses besoins. Du coup, elle entame un nouveau challenge dans les bars (en tant que serveuse) en vue de subvenir à ses besoins.
3. Rama a été serveuse de maquis (encore des difficultés) : elle a expérimenté l’alcoolisme et tout ce qui va avec. Mais comme Dieu sauve, il a pu la sauver. Un épisode de sa vie dont elle ne souhaite plus voir la rediffusion.
4. De la vie de serveuse à propriétaire de restaurant : Rama reçoit vingt (20) mille FCFA des mains d’un oncle. Rien n’est jamais totalement perdu, il y aura toujours une main tendue qu’il faut savoir saisir. Et si l’on vous aide, sachez également vous aider afin que cette personne ne regrette pas de vous avoir aidé. . Les 20.000 FCFA vont changer la vie de Ramatou.
Pour faire courts, aujourd’hui, Rama est propriétaire d’un attiékédrome. L’histoire de Rama est faite de beaucoup de souffrances et certaines erreurs de cheminement.
Voici ces conseils :
1. « Pour se faire un nom dans la restauration, il faut bien faire ce que vous proposez comme nourriture, être propre et moins cher et le reste, ce sont les clients eux-mêmes qui s’en chargeront ».
2. « Surtout dans le domaine de l’entrepreneuriat, il faut se battre, ce n’est pas fait pour les fainéants, mais pour les courageux. En plus du courage, c’est un métier qui demande également beaucoup de discipline, surtout dans les dépenses ».
3. « Il faut éviter d’être aussi envieux et vouloir acheter tout ce qui est à la mode, surtout les femmes, parce que vous ne pourrez pas aller loin avec ce comportement. Moi j’ai fait cinq ans sans acheter des habits, pas parce que je n’avais pas d’argent, mais parce que j’avais un objectif à atteindre ».
Pour ses amis, parents et employés, elle est un exemple de courage.
« Avec les employés que nous sommes, il n’y pas de différence, lorsqu’elle arrive et qu’il y a beaucoup de travaux à faire, elle se mélange à nous pour exécuter les tâches. Et elle est très gentille, elle fait tout pour vous mettre à l’aise ».
Yanzu Donald Ackiley
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COMMENTAIRES
GUEST_MDADqyMQP
02-04 16:29:54dieu est puissant
MoussaKoné_36
02-02 18:34:35Allah fait chaque chose en son temps. gloire à Dieu .
LucienDjidohokpin_01
02-05 18:22:30La vie c'est le courage et l'abnégation. Elle a vite compris.