L'emploi en Afrique de l'Ouest, plus précisément en Côte d'Ivoire pose d'important défis, tant dans son fonctionnement, dans ses caractéristiques, que dans les indicateurs généralement utilisés pour l'analyser. La quasi-totalité de ses secteurs est informelle et la majorité des emplois disponibles sont des auto-emplois, avec un niveau sous-emploi élevé. Les travailleurs informels sont très souvent mal renumérer et reçoivent généralement des salaires inférieurs au seuil de la pauvreté. De plus, ils ne disposent d'aucune couverture sociale ni plan de retraite et sont exposés à des tâches dangereuses.
Les réponses politiques au chômage et au sous-emploi incluent le soutien aux très petites entreprises, par exemple par le biais des formations ciblées au lancement et à la consolidation d'entreprise, la création d'incubateurs et d'accélérateur d'entreprise. Ces politiques devraient également promouvoir les secteurs intensifs en main d'œuvre non-qualifiée, telle que l'industrie légère et la transformation des produits agricoles, horticoles et de la pêche, à travers la mise en place de parcs industriels adaptés.
Selon nos recherches, la problématique de l'emploi demeure insoluble et mine quotidiennement cette jeunesse ivoirienne et africaine, bloque son épanouissement et compromet très gravement son avenir. La plupart des familles ivoiriennes connaissent déjà la précarité depuis la fin de ce qu'on a appelé au milieu des années 80 le << miracle ivoirien >>.
À travers cet article, les jeunes de l'Afrique de l'Ouest et plus précisément de la Côte d'Ivoire doivent réfléchir et chercher avec les différents gouvernements à hausser considérablement l'employabilité afin de sortir de ce marasme.
Rédacteur : Batio
Sources : memoireonline.com et jeuneafrique.com.
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