Le Ministre Tidjane Thiam faisait partie du Comité de sélection des candidature pour la présidence de l'IFC

Il est devenu indubitablement un pion essentiel dans le système financier international pour la recherche d’un équilibre économique mondial. L’Ivoirien Tidjane Thiam, c’est de lui qu’il s’agit, a été l’une des pièces maîtresses dans le choix du tout nouveau patron de la Société Financière Internationale (IFC). La Banque Mondiale dont l’IFC est la filiale dédiée au secteur privé, a eu recours à son expertise pour le choix d’une short-liste.

C’est la Côte d’Ivoire qui devait s’enorgueillir, le fait d’avoir un de ses cadres figurer au sein de l’établissement qui pèse dans la balance des grandes orientations économiques et financières des institutions internationales. Après son brillant passage à la tête du groupe bancaire Crédit Suisse de 2015 à 2020, coopté ensuite par le groupe Kering, numéro 3 mondial du luxe, par l’Union Africaine pour faire partie d’une « dream team » chargée de trouver une réponse économique face à la Covid-19, par le Rwanda pour promouvoir la place financière de Kigali via le Conseil d’Administration du Rwanda Finance Limited (KIFC), l’ancien Ministre ivoirien du Plan et du Développement ne chôme pas.

Seul africain au sein du comité de sélection coopté par la Banque mondiale, Tidjane Thiam fait partie d’une équipe de six personnes présidée par l’Indonésienne Mari Pangestu. C’est ce jury select qui a évalué toutes les candidatures de très hautes personnalités connues pour leurs compétences avérées sur la place internationale. Trois candidatures ont été retenues et soumises au Conseil d’Administration de la Banque Mondiale. A l’issue du vote, l’ancien ministre du Sénégal chargé des Finances a recueilli la majorité des voix, ce mercredi 17 février, à Washington. C’est lui qui remplacera le français Philippe Le Houérou dans les prochains mois.

Makthar Diop, nouveau promu à la tête de l'IFC

Au-delà de l’admission de Makhtar Diop, économiste de formation et vice-président de la Banque Mondiale pour les infrastructures, à la tête de l’IFC, la présence d’Africains, en l’occurrence Tidjane Thiam, au sein des instances mondiales de décision ouvre indiscutablement de nombreuses opportunités pour les compétences issues du continent noir.

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