Au nombre des nombreuses récriminations des exportateurs membres de l’AEC-CI (Association des exportateurs de Cajou de Côte d'Ivoire) qui se sont confié à nous, la prise en otage de la filière par un groupe d’individus aux commandes de des structures de décisions comme l’AEC-CI et le GIE-GEPPA.

Le plus affligeant parmi les griefs, le manque de transparence dans la gestion, comme s’ils n’avaient de compte à rendre à personne. La crainte de se voir étouffer par ces puissants et être persona non grata dans la filière sans possibilité de jouir des fruits de son labeur constitue pour leur un épouvantail.

Pour une filière qui brasse des milliards, il y a lieu de s’inquiéter et d’œuvrer à ce que les bonnes pratiques de gestion y ait pignon sur rue, au risque de déstructurer la filière cajou… en attendant la mise en place de l’interprofession qui on l’espère sera aussi dynamique et exemplaire.

Cyrille NAHIN avec Stéphane BAHI

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