Les douanes ivoiriennes, l’une des mamelles nourricières de l’économie ivoirienne, à en croire le syndicat pour la défense des droits des douaniers de côte d’ivoire ( SDDD-CI) de Michel D., doit satisfaire des revendications corporatistes. « Les douaniers ivoiriens grognent contre leur directeur général » écrit-il d’emblée dans une déclaration dont nous avons reçu copie, non sans ajouter que nous avons déposé un préavis de grève sur la table du Premier ministre le 18 février 2021. Espérant l’ouverture d’un dialogue avant que les choses s’enveniment, Michel D. égrène les revendications qui sont entre autres : « l’audit de la MUDCI, notre mutuelle et la mise en place d’un comité de normalisation pour le renouvellement de ses dirigeants ; la gestion transparente de notre TS (travail supplémentaire) ; le point des dépenses effectuées avec le milliard 500 millions de fcfa prêté à la MUDCI par DIAMOND BANK en 2017 pour la construction de notre hôpital ; le paiement de notre bonus sur la plus value réalisée en 2015 ( + de 50 milliards de fcfa) ;
le paiement des arriérés de primes trimestrielles des douanes de la promotion ISSA COULIBALY (1er trimestre 2015) comme promis par le DG DA Pierre ; le paiement du bonus sur la plus value réalisée en 2020par la douane et les impôts. Cette récompense doit être payée dans les meilleurs délais aux agents des douanes des impôts et du trésor pour éviter tout désagrément ; le paiement de la prime trimestrielle (4e trimestre 2020) et la prime de logement (décembre 2020) aux douaniers de la dernière promotion de l’ENA ; l’annulation de la décision imposant les banques NSIA et BACI aux douaniers sollicitant un prêt
Tché Bi Tché
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