Avec l’avènement des Réseaux sociaux, les journalistes et les entreprises de presse en générale n’ont plus l’exclusivité de la production et la diffusion de l’information. N’importe quel internaute, à l’aide de son smartphone ou son ordinateur, peut s’ériger en journaliste et véhiculer des informations (vraies ou fausses). Face à cette nouvelle donne des journalistes et des entreprises de presse éprouvent beaucoup de mal à survivre. Toute chose qui fait dire à plus d’un que la presse traditionnelle, plus précisément la presse imprimée, va inexorablement vers sa disparition.
Evelyne Deba, chargée de communication au bureau de l’UNESCO à Abidjan, est très loin de partager cette position. Pour l’ancienne présentatrice vedette du Journal télévisé de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), les Réseaux sociaux ne sont pas une menace pour les journalistes et la presse. Bien au contraire, elle pense qu’ils sont plutôt un atout pour les professionnels des médias.
« Les réseaux sociaux ne sont pas une menace pour la presse et les journalistes. Ils doivent plutôt être un allié pour eux. Aujourd'hui on doit utiliser les réseaux sociaux comme un atout, un ami », a-t-elle déclaré, hier vendredi 12 février à l’hôtel Président de Yamoussoukro, à l’occasion d’un atelier de formation organisé par le PNUD sur le contre-narratif et les attitudes sécuritaires d’un journaliste en période électorale.
S’exprimant sur le sous-thème "Journalisme à l’ère des réseaux sociaux", Evelyne Deba a fait savoir qu’en dépit du foisonnement d’informations à grande vitesse et la forte demande à l’avenant, le journalisme ne va pas disparaître si le journaliste respecte les règles du journalisme, l’éthique et la déontologie du métier.
« Le journalisme ne va pas disparaître si le journaliste reste journaliste. Mais le journalisme va disparaître si le journaliste devient un colporteur de nouvelles. Il lui faut alors une application stricte de l'éthique et la déontologie du métier. Il faut que le lecteur fasse la différence entre l'écrit du journaliste et l'écrit du colporteur de nouvelles », a-t-elle indiqué.
La spécialiste en communication a insisté pour dire que « le journaliste n'est pas la courroie de transmission de n'importe quelle information. Le problème est que les journalistes ont raté le virage de l'adaptation. Car ce à quoi on assiste, c'est que l'on voit le même article qui est sur les réseaux sociaux partout. En tant que journaliste, nous devons pourvoir nous adapter ».
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COMMENTAIRES
BernardBle
02-13 13:14:03que fait elle aujourd'hui ?
KouadioYoboue
02-15 10:01:57Ma chère, tu as bien fait de d'éclipser de leur Rti là où règne dit-on, le copinage et le clientélisme ! Je pense que là bas où tu es actuellement, tu plus à l'aise financièrement qu'un journaliste de la rti. Bon vent à toi dans cette institution des Nations Unies !