Le rapport PASEC 2019 qui a classé la Côte d'Ivoire avant dernière en Afrique francophone continue des susciter des réactions. Zadi Gnagna Théodore, Président de la plateforme des organisations professionnelles de Côte d'Ivoire en tire trois leçons.
La première leçon pour lui est que ce n'est pas la richesse qui fait un bon système éducatif. En effet des pays moins nantis que la Côte d'Ivoire à savoir le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal nous supplantent dans le classement. Pour lui il faut donc respecter les normes dans le recrutement des enseignants, leur formation initiale et continue autour des valeurs comme la rigueur, l'intégrité et le travail bien fait.
La deuxième leçon est que les choix qui ont été faits dans la conduite de notre système éducatif ont montré leurs limites comme les d'approches pédagogiques mutantes sans véritable formation des enseignants, l'institution des cours en matinée de mercredi...
La troisième leçon est que les taux de réussite aux examens de fin d'année ne sont pas gage de performance d'un système éducatif. Car ces dernières années, le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle s'est sans cesse enorgueilli des taux de succès nationaux exponentiels et flatteurs aux examens à grand tirage (CEPE, BEPC et BAC). Pourtant le niveau de ces admis laisse à désirer.
Pour Zadi Gnagna, ce rapport doit aider les autorités politiques à prendre les décisions pour remettre notre système éducatif sur les rails.
FLV
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