crédit Photo Kandia Camara, ministre de l'Education Nationale
Le dernier rapport du PASEC( Programme d'Analyse des Systèmes Éducatifs de la Conférence des Ministres de l'Education Nationale) sur le système éducatif en Afrique francophone ivoirien a révélé que la Côte d'Ivoire, pays haut de l'espace UEMOA occupe l'avant dernière place de son classement.
Face à cette étude dont les résultats publiés, reflètent réellement le constat du terrain, nombreux sont les acteurs de divers horizons qui ont fait savoir leur indignation nationale, ce qui suscite des débats depuis quelques semaines en Côte d'Ivoire.
En effet, depuis 2011, Madame le ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle Kandia Camara se félicite des performances et perspectives réalisées sous sa tutelle depuis ces 10 dernières années.
En toute reconnaissance aux actions du Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara dont le leadership attire d'énormes investisseurs sur les rives de la Lagunes Ebrié, les efforts et actions menés qui font de notre pays, un pays attractif dont l'économie est l'une des plus dynamiques au monde avec une croissance envoisinant trois(3) chiffres restent à saluer.
Mais, à côté de ces performances économiques qui ont permis à la Côte d'Ivoire de disposer de plusieurs infrastructures économiques, force est de constater que le «niveau scolaire» des élèves laisse à désirer et cela malgré les réformes engagées. Depuis les nouvelles réformes entamées ces dernières années, il y a des changements majeurs au sein du système éducatif qu'ils soient bien ou mauvais mais bon comme on le dit chez nous: Allons seulement même si nous ignorons ce que ce nouveau système peut nous apporter comme résultat.
Autrefois, la Dictée qui faisait partir des sujets d'examens afin de tester le niveau en grammaire, rédaction des apprenants a été abrogée. L'on se souvient encore des « erreurs graves observées» dans les ouvrages de l'enseignement primaire des Cours Préparatoires, créant ainsi l'indignation au sein de la population ivoirienne alors que les anciennes éditions d'ouvrages scolaires n'ont jamais fait objets de ces erreurs constatées qui mettent en mal la pédagogie du système ivoirien.
Depuis l'avènement ou le "Boom" des Nouvelles Technologies de l'Informations et de la Communication ( Tics) qui ont facilité le développement de nouvelles plateformes telles que Facebook, WhatsApp, Télégram et bien d'autres, les élèves disposant des Smartphones de dernière génération optent pour des "BEPC WHATSAPP, BAC FACILE, BT MESSENGER..."
Ils sont tentés par l'utilisation de ces technologies pour s'en donner aux fraudes massives chaque année en recevant les corrections des sujets sur ces canaux digitaux grâce aux réseaux sociaux et «gang de personnes malhonnêtes» bien organisés qui, pour des billets de banque, mettent l'intérêt du pays au bas de échelle même s'ils sont traqués par les appareils répressifs de l'Etat chaque année sous la coupole du ministère en charge lors des examens à grand tirage.
Ce qui est alarmiste c'est qu'il est «impossible» à ce jour pour les apprenants de la nouvelle génération de tenir la lecture de cinq mots successifs car les études montrent que 82,8% des élèves ivoiriens sont incapables de lire plus de 20 lettres de l'alphabet en une(01) minutes au même titre que 59,3% des élèves en fin de cycle primaire qui ne disposent pas la compétence en matière de lecture. Plus loin, il est aussi à remarquer que 58,8% des élèves du primaire en Côte d'Ivoire ne parviennent pas à compter jusqu'à 60 pour les mathématiques. Ceux-ci n'arrivent plus à faire une phrase d'une seule paragraphe ! Ils préfèrent écouter la phrase que de l'écrire. Dans la même foulée certains élèves arrivés au second cycle sont incapables d'écrire leurs propre noms et cela est inacceptable.
Si le «son» doit être le nouveau canal d'étude, nous pensons qu'il faille intégrer les podcasts en remplacement du stylo lors des formations des apprenants.
Pour notre part, nous pouvons vous révéler que le système éducatif ivoirien est plongé dans un sphère qui n'augure pas la valeur dont la Côte d'Ivoire représente en Afrique. Le système éducatif ivoirien souffre d'un profond mal qui a atteint un niveau de "coma profond".
En dépit de toutes ces révélations que nous venons de faire , nous proposons un «retour de la Dictée» dans le système éducatif ivoirien comme une alternative afin de pousser nos élèves à s'en donner à la lecture et à l'écriture.
Kouabenan BAH
Agent du Changement Positif et en éveil de conscience, la plume de la Nouvelle Génération
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COMMENTAIRES
GUEST_B6xaZnkkv
02-23 18:07:07il faut supprimer le recrutement niveau BEPC
MoussaDiallo_16
02-24 20:22:54OUI AU RETOUR DE LA DICTÉE AU PRIMAIRE ET AU COLLÈGE. MAIS AVANT, IL FAUT UN CHANGEMENT DE MINISTRE ET LE CABINET ACTUEL DANS SON ENTIÈREMENT. IL FAUT QUE TOUS CES VIEUX CONSEILLERS ET INSPECTEURS PÉDAGOGIQUES AILLENT RÉELLEMENT FAIRE LEURS DROITS À LA RETRAITE. PLUS DE MAINTENT EN POSTE POUR RÉCOMPENSE DE MILITANTISME POLITIQUE. AINSI LE CABINET DÉBARRASSÉ DE TOUT CE MONDE RESPONSABLE DU NAUFRAGE DE L'ÉCOLE IVOIRIENNE, LE NOUVEAU MINISTRE AURA LES MAINS LIBRES DE MENER UNE POLITIQUE VÉRITABLEMENT CONSTRUCTIVE DE NOTRE ÉCOLE. AVEC LUI, UNE NOUVELLE ÉQUIPE FERA UN AUDIT PÉDAGOGIQUE DU SYSTÈME ÉDUCATIF KANDIA KAMARA ET LANCERA LES BASES RÉELLES DE LA NOUVELLE ÉCOLE AVEC DES REFORMES VIGOUREUSES. DÉJÀ EN 1980, APRÈS AVOIR CONSTATÉ L'ÉCHEC DE L'ÉCOLE TÉLÉVISUELLE, LE PRÉSIDENT HOUPHOUËT BOIGNY A EU L'HUMILITÉ DE FAIRE TABLE RASE ET DE RECONSTRUIRE L'ÉCOLE. AUJOURD'HUI DÉTRUITE CAR DEVENUE UN LABORATOIRE D'ESSAI DES PARTENAIRES FINANCIERS. SANS QU' ON NE VEUILLE LES CONTREDIRE. OÙ EST NOTRE SOUVERAINETÉ POUR L'AVENIR DE NOS ENFANTS ET DE LA CÔTE D'IVOIRE ?
GUEST_gv55n4qDO
02-23 20:16:39le probleme est que les dernière refor