Un enseignant en attente de son rappel victime de harcèlement familial.

De quoi s'agit-il réellement ?

Issu d'une famille modeste, Monsieur D N aurait bénéficié en grande partie de l'assistance financière de sa grande sœur depuis un certain temps jusqu'à ce qu'il soit admis au concours de CAFOP 2017.

N'ayant pas constaté un retour favorable de lui, alors que cela fait bientôt cinq années scolaires qu'il est admis au concours, elle le menace de lui remettre tout son rappel s'il ne veut pas précipiter son voyage dans l'au-delà.

Au regard de cette menace, une question suscite notre intérêt : son frère admis au concours de CAFOP 2017 est-il réellement rentré en possession de son rappel ?

La réponse à cette question se trouve dans les lignes suivantes.

Rappelons qu'après admission au concours de CAFOP, les heureux sont d'abord tenus de faire une formation initiale de deux ans dans les différents Centres d'Animation et de Formation Pédagogiques.

Cette étape passée, les élèves-maîtres sortis de CAFOP sont ensuite affectés dans les différentes DREN pour une mise en responsabilité (c'est l'année au cours de laquelle ils sont certifiés dans le corps), cela dure une année scolaire.

Quant à la partie suivante, elle est réservée à la constitution des différents dossiers pour l'obtention du numéro matricule faisant d'eux des fonctionnaires.

Tenez-vous bien, la course pour rentrer en possession du rappel n'est pas terminée.

Car être immatriculé ne veut pas dire que vous êtes soldé.

Là encore c'est une autre paire de manches car vous pouvez même passer en plus des trois années derrière un an voire deux ans entrain d'attendre le premier mandatement.

En somme, de sa date d'admission au CAFOP jusqu'au rappel, l'instituteur pourrait se retrouver avec 6 ans de service avant de toucher à son premier.

C'est cela les réalités des instituteurs.

Pour revenir au cas de Monsieur D N, nous voudrions à travers cet article lui demander d'avoir un échange franc et courtois avec sa sœur à l'effet de lever toutes les zones d'ombre et lui dire merci en bonne et due forme au moment venu.

À sa sœur, nous voudrions demander d'être clémente car chaque corps de métier a ses réalités, ôter la vie pour le matériel ne ferait que lui créer des problèmes plus qu'elle n'en voulait et qu'elle sache que le bien fait n'est jamais perdu.

Chers lecteurs, vos conseils comptent.

Richard Toty

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