LE QUESTIONNAIRE DE L'ÉCOLE IVOIRIENNE

Sommes-nous en train d'inventer un nouveau mode d'éducation ?

Dans le temps, je me souviens que c'était difficile d'avoir de grosses moyennes, pourtant je n'étais pas si nul que ça. Néanmoins, je savais lire et écrire et c'était l'essentiel. Aujourd'hui, les choses semblent avoir changé. En voyant les excellents résultats qu'obtiennent nos petites sœurs et petits frères, on devrait se réjouir et encourager l'évolution positive des consciences. Sans nul doute, on assimile mieux les cours. À cet effet, il convient de saluer la fraîcheur et la jeunesse du système éducatif ivoirien d'autant plus que les apprenants d'avant étaient un peu plus avancés en âge.

Toutefois, d'hier à aujourd'hui, que s'est-il passé entre-temps ? A-t-on changé les critères à notre insu ?

Comment comprendre qu'avec de si fortes notes, les apprenants peinent autant à lire et à écrire ?

S'interroger sur interroger sur le sens réel des notes avec lesquelles l'on sanctionne le travail des apprenants. C'est la note qui devrait permettre de voir le niveau des apprenants. 

Au jour d'aujourd'hui, un dernier de classe est-il vraiment dernier ? De même, un premier l'est-il pour autant ?

Les notes sont-elles toujours le baromètre du niveau de compréhension de l'apprenant ?

A-t-on résolu le problème ou au contraire, on l'a déguisé ?

Quel genre d'enseignement donne-t-on aux apprenants ?

Voilà les questions que se posent les parents d'élèves...

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