Si "la dictée n'a rien d'intelligent " juste parce que "cinquante hideux charognards " vous ont traumatisé, monsieur , alors j'ai bien peur qu'on supprime un jour le calcul littéral en maths. Parce que le fait de multiplier, additionner, soustraire, ou diviviser des lettres avec des chiffres ou des lettres entre elles (alors que les lettres sont faites pour écrire), cela aussi a traumatisé et continue de traumatiser beaucoup de personnes. Ce n'est pas pour autant que ces dernières, une fois aux affaires, auront le droit de supprimer cet aspect des maths. D'ailleurs qu'adviendrait-il de l'école si chaque décideur devait faire supprimer tout ce qui l'a traumatisé lorsqu'il était élève ou étudiant, puisque nous en avons tous été victimes quelque part ? 

On ne peut pas utiliser ses propres lacunes (que ce monsieur appelle traumatismes) comme arguments pour priver la majorité des apprenants de ce qui est réellement bien pour eux.

Car, bien que n'étant pas irréprochable (possibilité de problème de diction du lecteur du texte par exemple) , la dictée a cela de bien qu'elle oblige l'élève qui veut réussir, à beaucoup lire pour enrichir son vocabulaire et ses connaissances en orthographe, à bien apprendre ses règles de grammaire et de conjugaison, à savoir écouter et mémoriser ainsi qu'à être attentif et concentré. Si toutes ces facultés ne sont "rien d'intelligent ", alors je comprends notre rang d'avant-dernier. 

En réalité ce monsieur n'aimait pas la lecture. Il ose même dire que le mot "hideux " ne devait pas figurer dans la dictée parce qu'il ne leur avait jamais été enseigné en classe. Que pense-t-il alors de la recherche, chose inhérente au savoir ? Heureusement qu'il est à la retraite. Pfffff !

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