L'inspecteur de l'enseignement primaire à la retraite Paul Yao Yao était parmi les invités d'Ali Diarrassouba dans l'émission NCI 360 de ce dimanche 21 février. Dans cette émission consacrée à la crise qui secoue l'école ivoirienne, l'inspecteur retraité a fait une réflexion sur la suppression de la dictée l'école primaire qui fait jaser.

Selon lui, la dictée aurait traumatisé plus d'un élève de son époque avec des expressions très soutenues comme ''cinquante hideux charognards...''. Il poursuit en estimant que ''La dictée n'a rien d'intelligent dans l'apprentissage d'un enfant''.

En un mot, selon cet inspecteur à la retraite, la suppression de la dictée sonne comme un véritable soulagement pour les élèves car elle faisait échouer plusieurs parmi eux. 

Pourtant nous pensons que la dictée mérite toute sa place au primaire du fait de ses énormes avantages. L’un de ses premiers bienfaits est qu’elle permet à l’enfant de tester sa capacité d’écriture. La dictée aide les apprenants à améliorer leurs sens d’écoute, de compréhension mais aussi leur capacité rédactionnelle.

Avec la concentration que requiert la dictée, cette dernière aide à élever le niveau de compréhension de la langue française, et aussi de l’orthographe chez l’élève. Lorsque ce dernier pratique régulièrement la dictée, il appréhende mieux les genres littéraires. La dictée aide également à corriger les erreurs fréquentes, à enrichir le vocabulaire, et à maîtriser les verbes.

C'est certainement ce que Pacôme Attaby a voulu lui faire comprendre en estimant que malgré la suppression de la dictée, le niveau des élèves ne s'est guère amélioré, au contraire il est devenu chaotique.

À l'analyse, tous sont unanimes sur les failles des différentes approches pédagogiques surtout l'APC qui n'a point amélioré le niveau des élèves ivoiriens. Revenant sur la suppression de la dictée, plusieurs acteurs du système éducatif y sont farouchement opposés car cela a énormément dégradé le niveau de vocabulaire et d'orthographe des apprenants.

Avec cette dilution des apprentissages et évaluations d'une part et la démission de certains parents d'élèves renchérit par les effectifs pléthoriques et la démotivation des enseignants d'autre part, on peut dire que les raisons qui pourraient justifier le niveau chaotique de l'école ivoirienne matérialisé dans le ressent rapport Pasec sont légions. Les états généraux de l'école ivoirienne s'imposent ainsi avec acuité.

AA

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