La qualité de l’école ivoirienne animait déjà certains débats jusqu’à la vulgarisation du rapport 2019-2020 du PASEF. Ce denier rapport a désormais placé l’école ivoirienne au centre de toutes les analyses. Des propositions sont aussi faites pour essayer de redresser l’école en Côte d'Ivoire, une école en souffrance.

L'un des problèmes de l’école aujourd’hui en Côte d‘Ivoire est très certainement la mauvaise façon de faire son diagnostic. Tous les acteurs semblent vouloir s'en laver les mains. Et pourtant, les responsabilités sont collectives. Pour le juriste Pierre Soumarey, proche du RHDP, « pour améliorer notre école, il est nécessaire de systématiser et surtout d'étendre les dispositifs de contrôle interne et d'évaluation des performances, tant des apprenants que des enseignants ».

L’évaluation du corps enseignant peut être une nouveauté qui amènera les uns et les autres à se réinventer pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Un encadreur pédagogique disait à juste titre que l’enseignement est comme un vin car l’enseignant se bonifie avec le temps. Mais il faut aussi noter qu'avec les années, le sentiment du "déjà vu" et de la monotonie amène très souvent l’enseignant à se fixer dans une zone de confort, objectant toute nouveauté. Et pourtant, tout travail intellectuel s'enrichit continuellement des nouvelles approches et productions.

À cela, Pierre Soumarey propose aussi la formation continue des enseignants. Pour lui, celle-ci doit être systématisée pour mieux impliquer les enseignants dans la réussite de la mise en œuvre des politiques éducatives et des actions correctives sur la base de la banque des données et d'évaluation.

Dégnimani Yéo

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