Nouvellement admis au concours de Cafop session 2021 et affecté dans la capitale économique, Abidjan, un futur instituteur a fait une rédaction catastrophique qui a logiquement alerté la population.

L'école ivoirienne est à la traversée d'un vaste désert depuis quelques années. En effet, si les élèves ont du mal à s'en sortir, la situation de certains enseignants de la nouvelle génération, c'est-à-dire ceux qui sont devenus récemment des enseignants, fait peur. C'est le cas de ce futur enseignant nouvellement admis au concours de Cafop pour devenir un instituteur.

Après plusieurs tours d'examen, ce monsieur du nom de C.L a été admis au fameux concours de Cafop session 2020 avant d'être affecté dans la ville d'Abidjan. Cependant, vivant dans la ville de Bouaké, il veut y rester pour faire sa formation. À cet effet, il a rédigé une demande de permutation pour aller la coller à la DREN (Direction Régionale de l'Education Nationale, ndlr) de Bouaké située sur la route de Katiola en face du petit marché de Dar-es-salam. Mais malheureusement pour tous, la rédaction de ce futur enseignant (en image) est remplie de fautes d'orthographe, de grammaire et bien d'autres choses qui font mal à la tête.

Cette énième situation dans le milieu éducatif ivoirien a écœuré la population qui, jusqu'à présent, a du mal a digéré l'avant dernière place qu'occupe l'école ivoirienne en Afrique francophone. Il faut dire que l'école ivoirienne va mal et très mal. C'est le moment pour tous d'agir car l'éducation est le substrat d'une société bien en place et c'est pas non plus le problème d'une seule personne. Des autorités au parents d'élèves en passant par les pédagogues, il faut sauver l'école ivoirienne car c'est l'avenir de nos enfants et de la Côte d'Ivoire qui est en jeu.

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