Le deuxième round du débat sur l'école ivoirienne le dimanche 21 février 2021 au sujet de la responsabilité des parents dans la baisse du niveau des apprenants a connu des instants de débats houleux au point où à un moment donné, l'on a eu l'impression de faire le procès de Pacôme Attabi, un des leaders de la Coalition des syndicats du secteur éducatif/formation de Côte d'Ivoire (Cosefci), qui prenait part aux débats.

M. Paul Yao Yao, inspecteur à la retraite, (à gauche) et M. Élysée Bolougbeu, journaliste ( à droite)

En effet, prenant la parole par rapport au sujet du jour, le journaliste Élysée Bolougbeu a vertement attaqué le syndicaliste Pacôme Attabi en qualifiant les actions syndiacles de revendications trop axées sur le volet salarial. Pour le journaliste. Il a aussi fait savoir qu'il revient aux enseignants de dire au haut et fort ce qui est défaillant dans le système éducatif car ils sont au premier plan.

Abordant la question de la suppression de la dictée dont Pacôme Attabi a regretté l'élimination dans l'évaluation des apprenants au primaire, l'inspecteur à la retraite, Paul Yao Yao a rétorqué que la dictée n'apporte rien dans la construction de la performance de l'enfant, car pourquoi vouloir interroger l'enfant sur ce qu'il ne sait pas ? a justifié M. Paul Yao Yao sur la raison de la surpression de la dictée. Pour lui, avec l'étude de texte au primaire, l'absence de la dictée ne devrait pas se sentir, car c'est une évaluation qui prend en compte plusieurs aspects : le vocabulaire, la grammaire et l'orthographe.

M. Pacôme Attabi, leader syndical du secteur éducation/ formation

Notons que depuis la publication du rapport du PASEC, encre et salives ne font que couler ; mais que l'on ne sorte pas de tout ces débats sans proposition concrète afin de sortir l'école ivoirienne de la profondeur du tableau.

As. B

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