Supprimés par le Président Alassane Ouattara en décembre dernier parce que décriés par de nombreux parents d'élèves, les frais du coges font déjà des remous dans nos lycées et collèges. En effet les heures supplémentaires des enseignants du secondaire publique rénumérées par cette contribution du coges n'est pas encore versée , à ceux- là s'ajoutent de nombreux enseignants vacataires qui compensent le déficit d'enseignants dans nos lycées et collèges et qui sont aussi payés avec cette cotisation du coges. Mais depuis la fin du mois de janvier ces enseignants titulaires et enseignants vacataires n'ont encore rien perçu. Lorsque ces derniers ont approché leurs chefs d'établissements pour savoir ce qu'il en est de leurs émoluments , ils les ont rassurer qu'ils seront payés. Mais quand le seront-ils ? C'est la grosse interrogation à laquelle ces enseignants attendent des réponses claires. Un flou reigne autour de ce problème. Les subventions promises par l'état aux conseils régionaux et aux communes pour régler ces primes ont -elles été décaissées?, combien ces enseignants percevront -il par heure? Sur quelle base les conseils régionaux et municipaux collaboreront - il avec les établissements ? Aucune idée pour l'instant par rapport à ces questions. Entre-temps les enseignants concernés par cette contribution du coges s'impatientent et menacent de déposer la craie concernant ces heures supplémentaires.Les vacataires qui n'ont que cela comme seule source de revenue comptent aussi leur emboîter le pas . Il va falloir donc que l'état agisse au plus vite pour éviter que l'école soit encore perturbée cette année quand on sait qu'elle avait été durement frappée par la covid19 l'année dernière.

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