(Une vue des participants à l'atelier de formation sur l’exploitation des principes du droit comptable OHADA, du RCCM et des suretés, dans le cadre des investigations économiques et financières )
Dans le cadre du projet GIZ Bonne Gouvernance pour l’accroissement des investissements et de l’emploi en Côte d’Ivoire, M. Kouassi Bernard, directeur de cabinet, représentant le ministre de la justice et des droits de l’Homme, a procédé lundi 22 mai 2023 à Abidjan, à l’ouverture officielle de l’atelier de formation sur l’exploitation des principes du droit comptable OHADA, du RCCM et des suretés, dans le cadre des investigations économiques et financières.
« Le projet GIZ Bonne Gouvernance pour l’accroissement des investissements et de l’emploi en Côte d’Ivoire est financé par le ministère fédéral allemand, de la coopération économique et du développement. C’est un projet qui couvre la période 2020-2024, et qui vise à soutenir l’ensemble des reformes du gouvernement ivoirien, pour améliorer le climat des investissements, le climat des affaires, et promouvoir l’intégrité, la transparence, dans l’administration publique », a indiqué d’emblée M. Célestin Ankamtsene, représentant de GIZ.
Selon lui, c’est à travers la composante 1 de ce projet, que la GIZ accompagne et assiste le Pôle économique et financier, dans un partenariat particulier, car le Pôle pénal a toujours voulu que toutes les activités d’appui soient organisées au profit de son personnel, mais aussi de toutes les autres institutions de la chaine pénale de répression de la corruption et de la criminalité financière en Côte d’Ivoire.
(M. Célestin Ankamtsene, représentant de GIZ à l'extrême droite et à sa droite, M. Kouassi Bernard, directeur de cabinet, représentant le ministre de la justice et des droits de l’Homme)
L’atelier qui s’ouvre est le troisième module de programme de formation. Son objectif principal est de renforcer les capacités des acteurs de la chaine de répression, enquêter les délits économiques et financiers commis dans le secteur des affaires.
De manière détaillée, il s’agit entre autres de renforcer la compréhension des participants du milieu des affaires et de la criminalité économique et financière introduites aux grands principes de la comptabilité, renforcer leurs capacités à analyser les documents utiles aux investigations économiques et financières, bâtir une typologie des fraudes de comptables dans le secteur des affaires et consolider leurs capacités à mener des investigations en ce qui concerne les personnes morales et leurs dirigeants, maitriser les outils existants en Côte d’Ivoire, pour mener à bien les investigations notamment le RCCM, la carte de commerçant, et identifier tous les signaux d’alerte dans ce type de dossiers complexes.
« Pour tirer le meilleur profit de votre expérience, l’atelier sera axé sur la pratique avec des cas pratiques qui vous permettront d’être mis en situation qui sont bien adaptées aux contextes de la sous- région et de la Côte d’Ivoire. L’atelier regroupe toutes les institutions qui contribuent à la chaine pénale de répression », a-t-il souligné.
Invité à prendre la parole, M. Kouassi Bernard, directeur de cabinet, représentant le ministre de la justice et des droits de l’Homme a fait savoir que cet atelier s'inscrit dans un vaste programme de renforcement de capacités des acteurs de la lutte contre la criminalité économique et financière, non sans exprimer toute sa gratitude au GIZ pour son appui constant au MJDH et principalement au PPEF depuis sa mise en place.
Le représentant du garde des sceaux espère qu’au terme de cette formation, les participants seront entre autres capables de maitriser les grands principes de la comptabilité pour renforcer leurs capacités à analyser des documents utiles aux investigations économiques et financières ; de bâtir une typologie des fraudes comptables généralement rencontrées.
« Je suis convaincu qu'au terme de cet atelier, les participants auront acquis des ressources supplémentaires leur permettant d'accomplir au mieux, les missions d'enquête et de poursuite dans ce domaine où les progrès technologiques sont utilisés par les délinquants pour mettre en place des méthodes de plus en plus sophistiquées de fraude », a conclu le Directeur de cabinet du ministère de la justice et des droits de l’Homme, tout en déclarant ouvert l’atelier de formation.
Y.K
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