L’école ivoirienne ne se porte pas bien. Pour diagnostiquer son mal et tenter de lui insuffler un second souffle, la Fesci, principale organisation estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire organise un séminaire de réflexion.
Comment sortir l’école ivoirienne des difficultés qu’elle traverse actuellement ? Telle est la problématique à laquelle devront répondre les militants de la Fesci, à l’issue du séminaire de réflexion qu’organise leur organisation du 17 au 19 février prochain à Bingerville autour du thème « Analyse et Adoption de la matrice d’actions 2021 ».
C’est l’information essentielle issue de la cérémonie publique de lancement de ce séminaire organisée dans l’après-midi de ce mardi à l’amphithéâtre A du district de l’université FHB sous la direction d’Allah Saint clair, secrétaire général de la Fesci et en présence de nombreux militants du syndicat venus de plusieurs localités du pays.
Même si l’exercice semble complexe, pour Allah Saint clair dit Makélé, redorer le blason de l’école ivoirienne est un défi dont il a conscience depuis son accession à la tête de l’organisation qu’il dirige. « Depuis que les sections de la Fesci m’ont confié la destinée de notre organisation, j’ai compris que ma responsabilité était de conduire l’école vers l’ascendance », a-t-il affirmé.
Cependant, l’atteinte d’un tel objectif ne se fait pas au hasard. Selon Makélé, elle cela s’inscrit dans une méthodologie qui consiste à recueillir les difficultés rencontrées dans le milieu scolaire et universitaire pour les analyser afin de proposer des solutions allant dans le sens de l’amélioration du système éducatif.
C’est cette démarche qui justifie d’ailleurs la tenue de ce séminaire qui va traiter des problématiques comme les grossesses en milieu scolaire, le phénomène de la fraude, de la violence, la question de la consommation de la drogue à l’école, etc.
Pour Ouattara Chavez, coordinateur Fesci des lycées et collèges à Yamoussoukro et participant au séminaire, l’attente est grande. Son souhait est qu’au terme de leur conclave, des propositions pertinentes soient dégagées pour la résolution des problèmes comme la question des Coges, le manque de démocratie, la question des effectifs pléthoriques, etc, qu’ils rencontrent au sein des établissements de sa localité.
Notons par ailleurs que cette cérémonie publique de lancement du séminaire de la Fesci a enregistré la participation de plusieurs autres acteurs du système éducatif dont monsieur Fian, vice-président de l’université FHB.
Olivier Messou
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COMMENTAIRES
BernardBle
02-19 06:05:47fesci ,mesures barrières Corona oblige