Mardi 02 Février 2021, une violence éclate dans le collège BESSIO DE LAMBERT de Dabou. En effet des élèves d'une classe de troisième arrivent ce jour pour assister à leurs cours habituels. Ils trouvent leur classe à moitié vide de tables-bancs.
Ils faut souligner que dans cet établissement, Il y’a insuffisance de tables-blancs. Pour certaines classes les cours se font en transférant les tables-bancs d'une classe à l'autre. Cette situation crée parfois des désagréments aussi bien chez les professeurs que chez les élèves.
Ce jour là les élèves d'une classe de troisième, comme signifier plus haut, constatent leur classe pratiquement vide de tables-bancs. Comme d'habitude, ils sillonnent l'établissement à la recherche de tables-bancs. Toutes les classes étant occupées, ils décident alors de s'adresser à la direction. Sans résultat, les élèves en question mettent en morceaux les tables-bancs qu'ils ont à leur disposition et créent une pluie de morceaux de bois dans tous les sens. C'est la débandade totale. Les cours sont perturbées et tout le monde se rue hors de l'établissement. Pour retrouver le calme, il a fallu l'intervention de la police.
Dabou est reconnu comme l'une des villes oú le degré de violence scolaire est élevé.
Qu'est-ce que les élus et les autorités scolaires font-ils pour mettre fin à ce phénomène ?
Tenez, par exemple, le rond point ou le jardin publique de la ville de Dabou, chaque vendredi, attire, par on ne sait quelle force, pratiquement tous les élèves des collèges et lycées. Ils se rassemblent à ce lieu et font la démonstration de violence entre élèves. Pour empêcher ces retrouvailles et éviter que ces affrontements ne tournent au drame, les autorités municipales ont jugé bon de rénover le rond point en installant une nouvelle clôture en grille de fer espérant empêcher les élèves d'y avoir accès. Mais cette mesure n'a pas donné de résultat satisfaisant, puisque les élèves continuent d’affluer, se livrant toujours à leur jeu favorite : les affrontements violents.
Comme ce regroupement semble ne pas avoir de cesse, les autorités feraient mieux, pour mettre fin à cette violence, de s'en saisir comme une opportunité pour faire de ce lieu, une plate-forme de sensibilisation à la non violence.
Par exemple tous les vendredis soirs, vue que les jeunes gens sont au rendez-vous sans invitation publicitaire, ils seront attendus avec un écran géant diffusant des films ou des vidéos qui sensibilisent à la non violence et, pourquoi pas, donner les noms des meilleurs élèves des différents établissements et leur promettre des récompenses à la fin de l'année. C'est une façon de promouvoir l'excellence scolaire à travers la sensibilisation à la non violence et à la culture de la paix. Cette stratégie pourrait être confier, par exemple, aux sociétés à publicité comme les sociétés de téléphonie mobile ou aux sociétés capables de tenir en haleine ces jeunes gens tous les vendredis soirs pour les amener à se détourner de la violence.
Nous ne sommes pas sans savoir que l’éducation de la jeunesse d'un pays est très importante. Si des obstacles viennent à s’ériger, ils faut par tous les moyens, soit les contourner pour avancer, soit les affronter et trouver des solutions satisfaisantes pour atteindre l'objectif universel, c’est-à-dire des hommes et des femmes bien formés, réfléchis travaillant dans la tranquillité et la paix pour un monde meilleur.
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COMMENTAIRES
GUEST_q93lK4RPb
02-14 06:29:41la colère n'arrange rien. les table-bancs ne suffisent pas. vous détruisez le peu dont vous vous servez. la situation ne fait que s'empirer. c'est tout simplement déplorable !