Si un sujet a aussi préoccupé les ivoiriens ces derniers mois, c'est celui du déclin de notre système éducatif. Plusieurs débats ont été organisés sur des plateaux télé pour y remédier et pourtant, rien a été mis en place pour endiguer ce mal. Les acteurs de l'école ivoirienne s'accusent mutuellement mais personne n'accepte d'assumer sa part de responsabilité. Le ministère accuse les parents qui eux accusent les enseignants, eux-aussi accusent l'État. Au delà de ces accusations mutuelles, le mal persiste et va crescendo.

Les difficultés de notre éducation se situent en effet à plusieurs niveaux. D'abord, on a un changement récurrent des méthodes d'apprentissage. Les exécutants à savoir les enseignants ne prennent même pas le temps de s'adapter à une méthode qu'une autre fait son entrée. Ils sont eux même déboussolés car ne maîtrisant pas réellement ces méthodes pédagogiques.

Ensuite, on a le niveau des enseignants et le mode de recrutement. Ceux ci sont recrutés et formés dans des conditions pas trop claires et transparentes. Aussi faut-il ajouter qu'ils non souvent pas le niveau qu'il faudrait pour enseigner.

Et enfin, la démission des parents, qui n'est plus à démontrer. Les parents d'élèves se préoccupent moins de l'avenir de leurs enfants. Une fois les fournitures scolaires achetées et la scolarité payée, ces derniers attendent la fin de l'année juste pour savoir si leurs rejetons sont admis.

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