L’honnêteté devient, dans notre civilisation moderne, une valeur de plus en plus rare. On court frénétiquement derrière l’argent en oubliant son semblable ; on partage peu, c’est le culte au matériel, souvent de façon cynique. Mais quelques individus s’échappent de cette dépravation généralisée des valeurs. Le jeudi 04 février 2021, votre serviteur se retrouve au guichet de la BACI, notamment l’agence de la rue des banques au Plateau. J’endosse mon chèque ; après une heure d’attente (problème de réseau nous avait-on expliqué), mon tour arrive et je suis servi à un guichet occupé par une jeune dame, rouquine de teint. Sans prendre la peine de vérifier le compte, je ‘’dégage’’ des lieux après avoir fourragé mes précieux billets dans ma gibecière et me voilà parti.
Une fois à mon domicile, je me rends compte que le compte n’y est pas, un ''trou'' de 40.000 fcfa est constaté. A qui la faute ? A moi-même bien entendu car j’aurais du vérifier le retrait perçu comme tout le monde avant de sortir, la confiance n'excluant pas le contrôle. Sur conseils de quelques amis, je retourne très tôt ce vendredi 05 février 2021 dans la même agence afin, éventuellement de tenter par hasard si je pouvais obtenir ces billets manquants.
Moi : Bonjour madame, j’étais là hier et j’ai touché un chèque mais à mon arrivée à la maison, j’ai vu que 40.000 fcfa manquaient au compte.
La caissière : (elle me dévisage quelques secondes et sans même me soumettre à un interrogatoire me dit) : ‘’ Asseyez-vous’’. Le fait de m’avoir dit de m’asseoir me donne un brin d’espoir. Quelques minutes après, elle me revient avec une dame, certainement une collègue ou une supérieure hiérarchique.
La caissière : ‘’Venez monsieur’’ et en présence de cette dame qui confirme qu’ayant constaté un surplus de 40.000 fcfa la veille, elle s’était dit qu’un client viendrait le revendiquer, quoiqu’après être sorti de la banque, je n’avais plus la possibilité de justifier ma requête.
Séance tenante, elle compta 4 billets flambant neufs de 10.000 fcfa qu’elle me remit avec le sourire. Il est vrai que 40.000 fcfa ne sont certes pas grand-chose mais cet acte est à saluer car nous savons tous combien de citoyens ont été éconduits en ces mêmes circonstances et ont du abandonner le produit de leur dur labeur dans les banques. Malheureusement, je n’ai pas eu, sur le moment, le réflexe de demander le nom de la dame, ni lui prendre une image pour illustrer le présent article. De toute façon, j’en suis certain, elle aurait poliment refusé. C’est une jeune dame rouquine qui occupe l’un des guichets à l’agence BACI du Plateau. C’est un exemple à noter. Merci à vous madame la ‘’rouquine’’ pour votre honnêteté.
Frederic GNEZE
Content created and supplied by: FredericGneze (via Opera News )
COMMENTAIRES
KlokpanaKoné
02-05 18:21:22Tout en félicitant cette dame rouquine comme vous vous plaisez à l'appeler, vous auriez dû tout au moins prendre son nom et faire in petit geste à son endroit. C'est çà aussi la reconnaissance.
SekouTidjaneAiméYohoda
02-05 19:04:27Moi sa m'arriver deux fois dans une autre banque à la riviera 3,et les 2 fois c'est 10000f qui manque à chaque fois mais c'est la confiance que j'ai eu envers ce caissier que j n'ai pas compter.cest la même banque et le même caissier que j ne dirais pas le nom de la banque pour le crée problème mais c'est sûr et certain prochainement j prendrai mon temp de compter billet par billet avant d mettre pied dehors.
GUEST_nKAr2OWkz
02-05 18:13:06Oui je confirme , j'ai remarqué cette dame . Très gentil et accueillante