Né au début des années 90, le Zouglou est un genre musical qui a marqué et qui continue de marquer l’histoire culturelle de la Côte d’Ivoire. C’est dans les campus universitaires d’Abidjan que quelques groupes de jeune ont commencés à faire du Wôyô qui signifie bruit en malinké. Ce Wôyô va évoluer et changer au fil du temps afin de s’adapter aux mutations environnementales jusqu’à devenir le Zouglou que nous connaissons.

En général, pour faire du Wôyô, il faudrait quand même avoir un peu d’inspiration afin d’enchaîner de belle mélodie. Pour être inspiré, l’alcool fait partir des solutions souvent à utiliser. Au jour d’aujourd’hui, on voit plus les faiseurs de Wôyô dans les "Gbêlêdrommes". Le "Gbêlê" est beaucoup consommé par ces derniers pour avoir de l’inspiration pour chanter. Au vu de l’histoire du mouvement, et de la réalité d’aujourd’hui associant bon nombre de festivals de bière aux artistes zouglou, l’opinion publique tend à croire que ces derniers sont forcément des alcooliques.

Interrogée sur la question par Serge Pacôme Didi, les membres du groupe les Leaders se sont exprimés et ont criés leur ras-le-bol.

"Qui déjà vu l'alcool couler sur la tête d'un artiste zouglou ?

Ce n'est pas parce que Solibra accompagne la majorité des événements zouglou que les artistes zouglou doivent être perçus comme des adeptes de l'alcool. Si vous remarquez bien, de la génération précédente à la nôtre, beaucoup de choses ont changé.

En tout cas en ce qui nous concerne, nous ne sommes pas des alcooliques". Avant que chacun des membres ne parle un peu des circonstances et de la manière dont il consomme l’alcool.

Pico : "Il m'arrive de boire, mais jamais de me saouler la gueule. Actuellement, j'ai arrêté un peu avec l'alcool". 

Donnes ( lead vocal) : "je bois de temps en temps". 

Valey : "Je sirote".

par le contributeur oliviermarc.

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