Invité à la présentation du livre "L’histoire de la musique ivoirienne, Alpha Blondy et la galaxie reggae" des écrivains Tiburce Koffi, Alex Kipré et Luc N'Ko ce lundi 28 mars, l'artiste Alpha Blondy a entretenu les invités sur plusieurs aspects de sa vie d'artistes et son implication dans la recherche de la paix en Côte d'Ivoire. Sur l'épisode douloureuse de la crise post-électorale qui avait débouché sur l'arrestation et la déportation du Président Laurent Gbagbo à la CPI; Alpha Blondy a profité de cette tribune pour apporter un démenti. La star internationale de reggae avait été accusé d'avoir traité l'ancien Président de "malade mental". L'homme s'est insurgé contre de tel propos et à éclairé l'assistance et l'opinion publique. "Avec tout ce que ce monsieur à subi, les bombes sur la tête, les insomnies, on l'arrache de là-bas, on le traîne au Golf Hôtel, de là on l'emmène à Korhogo, de là il se réveille à la CPI devant vous et puis on dit on va le juger. J'ai dis non. Ce monsieur a subi un traumatisme. Il n'est pas en état d'être jugé", a-t-il précisé. Pour Alpha Blondy, ces propos tenus lors de son concert en France au Zénith avait pour objet de plaider la cause de l'ancien Président de la République.
"J'espérais que les avocats de Laurent Gbagbo aurait saisi cette perche que je leur tendait. C'était ça ma quête, je ne voulais pas qu'il aille en prison. Et je maintiens. Après ce qu'il a subi, même un caillou aurait souffert. On ne tape pas un homme à terre. Et en plus un monsieur qui m'a invité à sa table. Et j'ai tout donné par rapport à la paix en Côte d'Ivoire", a-t-il poursuivi.
Durant son allocution, le reggaeman de renommée mondiale a remercié les auteurs dont Tiburce Koffi pour cette œuvre qu'il considère comme "le plus bel ouvrage qu'on ait fait sur sa modeste personne". "C'est un livre qui va m'obliger à avoir une certaine bonne conduite", a-t-il ajouté.
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