Le mariage qui est un engagement entre un homme et une femme devant une autorité civile et/ou religieuse, de vivre ensemble, se soutenir dans n'importe quelle situation, de s'aimer, ne parvient pas quelquefois à résister au temps. Dans ces conditions, les mariés demandent de commun accord à divorcer. Mais au regard des réparations que l'un ou l'autre des conjoints doit faire au titre des dommages occasionnés par la rupture, il arrive que certains veuillent échapper à verser une pension alimentaire, céder un bien, etc.
Une auditrice de la radio de la paix de Côte-d'Ivoire est en ce moment confrontée à ce type de situation. En gardant l'anonymat, cette dame s'est adressée ce matin à un spécialiste au cours de l'émission intitulée "Mon droit au quotidien ". Son problème, c'est qu'elle vit en séparation de corps avec son mari depuis 2005. Et en 2011, elle a demandé le divorce. Entre temps, son homme s'est déjà fait un nouveau foyer et a changé son nom à l'état civil. Elle a donc voulu savoir si ce changement d'identité de son époux ne sera pas un obstacle pour son divorce et surtout pour toute réparation. De l'avis du spécialiste consulté par la radio, il ne sera pas possible que le mari échappe à donner droit à son ex-femme puisqu'il n'est pas une autre personne en tant que telle. De plus, il est possible de retracer son identité dans les archives de l'état civil, avec l'aide d'un huissier, pour conclure que Mr X et Mr Y sont en fait la même personne.
Dans ce cas, il est fort probable que ce monsieur se soit déjà remarier avec sa nouvelle identité. Voilà comment les Hommes sont pleins d'imagination pour espérer contourner la loi mais si la rigueur judiciaire s'applique, on y échappe pas. C'est pourquoi, l'on dit : " Dura lex sed lex “. Elle est dure la loi, mais c'est la loi.
Sino 74
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