Pour son 3è épisode, « La tribune d’Opéra » a reçu Tiburce Koffi, le président du Conseil de gestions et de restructuration du Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), dans ses locaux, ce vendredi 1er avril à Abidjan-Treichville. A cette occasion, l’invité a déclaré que le Burida se dit prêt à verser l’intégralité des droits d’auteurs réclamé par Alpha Blondy.
Le bras de fer qui opposait Alpha Blondy au Bureau ivoirien des Droits d’auteur (Burida) semble avoir trouver son point d’aboutissement. La méga star du reggae qui réclamait 600 millions de FCFA comme droits d’auteurs à la maison Orange devrait être payée. C’est Tiburce Koffi le Président du Conseil de gestion et de restructuration, qui a annoncé que le Burida s’est résigné à s’acquitter des droits d’auteurs d’Alpha Blondy. Selon lui, l’artiste a gagné tous les procès possibles concernant cette affaire.
« Le Burida doit beaucoup d’argents. On a perdu plusieurs procès qui nous valent plus d’un milliard de FCFA que nous devons payer comme dette. Nous nous battons en justice pour éviter de s’acquitter de certaines dettes mais il y’en a que nous sommes obligés de payer. Alpha Blondy, nous allons le payer il y’ a rien affaire. Nous avons tenté des procès, mais nous avons perdu. Vous savez Jagger (Alpha Blondy) est une grande personnalité il a aussi son réseau. Il a tout verrouillé on ne gagnera jamais ce procès. Alors la solution c’est de le payer et en finir avec », a déclaré Tiburce Koffi.
Il a profité du micro de « La Tribune Opera » pour s’étendre sur le mode de rémunération des droits d’auteurs par le Bureau ivoirien des Droits d’auteur (Burida).
« Les droits d’auteurs sont payés à la suite d’une évaluation de l’audience et le diffusion d’une œuvre musicale. Il y’a des fiches de programmes de diffusion qui sont transmises au Burida qui aident à l’évaluation. Car, on sait qu’un morceau diffusé pendant 5 minutes est payé à X FCFA. Alors si la musique a été diffusée 10 fois par la radio, soit un total de 50 minutes, l’auteur de l’œuvre percevra 50 fois X FCFA. Ce n’est pas nous qui décidons, ce sont les programmes de diffusions qui nous parviennent qui détermine les droits des artistes. Les médias nous reversent ce qu’ils doivent aux artistes et nous on repartie cet argent », a ajouté le président du président du Conseil de gestions et de restructuration du Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida).
Christ Boli
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