Affaires "les artistes chantent des noms" Moussa Traoré ( TRANSITAIRE ) un nom très chanté par les artistes zouglou se prononce :

« Je suis aussi un fruit du wôyô. Cette façon de chanter a rythmé mon  adolescence vers la fin des années 80. J'ai même fait des animations wôyô avec des artistes comme Koko Hilaire, Zela. Ensemble nous avions formé le groupe Mic Mac d'Adjamé. J'ai habité le même quartier à Adjamé  que Lagô Paulin les djigbô, les copines. Qui étaient nos aînés .

Dans la vie  il y a ce qu'on décide d'être  et ce que  la vie veut que nous devenions. 

Bien que je l'avais voulu, je ne suis pas devenu chanteur zouglou. Mais je soutiens comme je peux mes amis, mes aînés et mes jeunes frères artistes zouglou. C'est l'artiste Fitini qui m'a surnommé " Moussa Traoré le parrain ". C'est ainsi que c'est parti . Depuis lors les artistes ont commencé à me chanter.  

Chacun a sa vision des choses. Soutenir un artiste, selon moi, n'est pas uniquement l'arroser des billets de banque en public. On peut rendre service à un artiste dans la discrétion, lui prodiguer des conseils, venir à ses spectacles, répondre présent quand l'artiste vous sollicite .

Félicitations à  toutes ces têtes couronnées du zouglou pour avoir tracé les sillons de cette musique.   Le monde évolue, la technologie avance. C'est de cette même manière que le zouglou doit aussi évoluer avec d'autres sonorités. Je félicite donc cette nouvelle génération d'artistes zouglou pour cette nouvelle coloration qu'elle apporte au zouglou. Que la solidarité, la fraternité règnent toujours dans le Zouglou entre les artistes. Que les plus jeunes respectent leurs aînés. Que les aînés aussi se fassent respecter. » déclare Moussa Traoré.

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