Kouamé Kévin Kahoty, l’un des fils de Kouamé Konan N’sikan, fondateur et ex PDG de la compagnie de transport UTB, a livré un message fort à la jeunesse de Bouaké et partant, à toute la jeunesse ivoirienne. C’était le vendredi 8 janvier 2021, à l’occasion de la cérémonie d’hommage rendu à son père par le conseil municipal. Kouamé Kevin Kahoty est d’abord revenu sur cette belle histoire de géniteur qui doit servir d’exemple.

« Quand on relit l’histoire de N’sikan dans les récits à travers les différentes cérémonies, nous comprenons que c’est plus qu’une bibliothèque. Il est à lui tout un grand livre. Ce sont des encyclopédies qu’on passerait en revue et cela nous enseigne. Sa vie est véritablement un enseignement. De comprendre qu’on ne part pas de zéro, on peut partir de peu et puis être un héros. Parce que zéro ce n’est rien mais le minimum qu’on a, il faut toujours apprécier chaque chose et savoir apprécier le peu qu’on a et puis faire avec. Et surtout comprendre qu’on est pauvre de quelque chose mais on est aussi riche de quelque chose. Cette richesse que chacun a en lui et qu’il doit pouvoir développer. C’est ça qui va pouvoir nous permettre d’avancer » a expliqué Kouamé Kevin.

Poursuivant, il a exhorté les jeunes à choisir de bons modèles comme Kouamé Konan N’sikan dans leur vie afin de réussir dans toutes leurs initiatives. « Jeunes de Bouaké, jeunes de Gbêkê, comprenez une seule chose, cherchez à prendre des modèles comme monsieur Kouamé Konan N’sikan. C’est vous avez des modèles de votre âge mais ce ne sont pas forcément de bons modèles. Prenez de bons repères parce que notre jeunesse est en perte de repère. Laissez la politique au politicien et chercher à faire l’entrepreneuriat. Mais pas l’entrepreneuriat pour l’entrepreneuriat, apprenez quelque chose, chacun de nous à un talent, c’est de pouvoir mettre à profit son talent » a-t-il conseillé.

Mais bien avant Kahoty Kévin a tenu à remercier le maire Djibo Nicolas et son conseil pour avoir donné le nom de leur père à une avenue de la ville de Bouaké. Il a surtout promis que la famille mettra tout en œuvre pour pérenniser l’œuvre du baobab. Et cela repose selon lui sur l’unité de la famille. « Le premier défi à relever c’est l’unité de la famille. Et le deuxième défi à relever, c’est de garder son nom très haut là où il a placé et voire le propulser un peu plus. Tant qu’il y a l’unité le travail peut aller et on aura la force de toujours continuer. » a laissé entendre le fils de N’sikan. Et c’est grâce à cette unité que la famille a pu réussir le premier challenge, celui de payer tous les salaires et de préserver tous les emplois pendant cette grande période de la COVID.

Auteur: N. Devinci

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