Le garba est un plat populaire Ivoirien à base de semoule de manioc, appelée Attiéké et accompagnée de poisson "Thon". Il est essentiellement vendu dans de petites échoppes de rue généralement tenues par des hommes haoussa.
Il se compose d'attiéké (semoule de manioc) et de morceaux de thon frits accompagnés de piments frais hachés et, selon les variantes, de tomate et d'oignon, le tout relevé par un cube d'assaisonnement. On l'appelle aussi communément dans le jargon Ivoirien qui est le "nouchi" attiéké-poisson, zéguen, foin, guéro, ganguatte, béton, "dur" ou zeh. Il constitue par excellence le repas rapide et bon marché des jeunes Abidjanais.
La dénomination «Garba» est manifestement liée au fait que ce mets est essentiellement vendu par des ressortissants nigériens, «Garba» qui signifie "Garçon", étant un patronyme populaire au Niger. C'est en 1990, avec l'arrivée du zouglou, un genre musical Ivoirien, que le garba a été de plus en plus prisé par les Ivoiriens. Les « Garbadromes » se sont en effet installés le long des cités universitaires comme celle de Yopougon, endroit où est né le zouglou.
Le thon peut être remplacé par du tilapia et s'accompagner de morceaux de banane plantain grillés connus sous l’appellation d'alloco. Il a la réputation de faire dormir. Certains diront que c'est parce qu'il rassasie bien, d'autres parce qu'il a une haute teneur en amidon de l'attiiéké.
L'attiéké est composé à plus de 95 % de glucides et est très pauvre en lipides (environ 2 %) ainsi qu'en protides (moins de 2 %). Sa valeur calorique est faible, en moyenne 188 kcal pour 100 g.
Au début, on pouvait manger ce plat à partir de 100 FCFA. Mais en 2011, le prix du thon ayant augmenté, il faut au minimum le double, soit 200 FCFA les prix du poisson variant entre 150 et 300 FCFA parfois plus pour les « garbadromes » de luxe.
Fabrice K.
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