L'attieké est un mets prisé par les ivoiriens. Aujourd'hui, la production se fait partout en Côte d'Ivoire. Malheureusement, sa confection n'est toujours pas aisée car nécessitant beaucoup de feu et d'efforts physiques. C'était le cas des femmes transformatrices de manioc d'Affery il y'a quelques mois.

(Foyers améliorés)

 Heureusement, grâce à un partenariat entre une ONG locale et leurs coopératives , c'est un vieux souvenir. En effet, elles ont pu bénéficier de plusieurs foyers Améliorés pour leur faciliter la cuisson de l'attieké.

C'est un mécanisme qui utilise moins de feu, permet d'éviter l'exposition à la chaleur, réduit le temps de cuisson et utilise moins de bois.

De passage dans cette ville, il y'a une semaine, nous avons pu visiter le site de fabrication, abritant ces foyers améliorés.

Selon la présidente de la coopérative, les trois foyers améliorés leur permettent aujourd'hui d'augmenter leurs revenus et de fournir moins d'efforts.

(Les foyers traditionnels)

En outre, elles sont de moins en moins malades, car n'étant plus trop exposées à la chaleur du feu de bois.

Il faut noter que la filière de l'attieké compte plus de 180 actrices dans la commune de Affery, réparties sur trois sites.

Toutes leurs productions sont presque destinées à l'approvisionnement de la ville d'Abidjan selon la présidente de la coopérative , madame Abe Affo Agnès. 

Elles souhaitent enfin de machines de transformation du manioc pour produire plus et fournir moins d'efforts.

Dalaï

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