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Annonce de résultats des concours administratifs en Côte d'Ivoire
L'un des domaines qui récolte la palme de la critique négative dans la gouvernance RHDP est sans aucun doute, celui des différents concours d'entrée dans les cycles de formation qui débouchent sur des emplois publiques. Citons pêle-mêle les concours du Cafop, de l'ENS, l'ENA, l'INFAS, l'INFES, de la police, la gendarmerie, de la douane, des Eaux et Forêts et de nombreux autres. Le mécontentement de nombreux ivoiriens quant aux nombreux maux qui minent l'organisation de ces concours date d'avant l'avènement du président Alassane Ouattara au pouvoir. Décriée par tous lors des précédents pouvoirs, y compris par les artistes chanteurs, l'on a fondé espoir en un changement radical des choses avec le vivre ensemble. Malheureusement dix ans après, le constat est davantage des plus inquiétants voire révoltants. La corruption, le clientélisme, le népotisme, le rattrapage ethnique et militantiste, les passe-droits semblent avoir gagné en lettres de noblesse au grand désarroi de la justice, de l'équité et de l'égalité des chances d'accès aux emplois de fonctionnaire.
Candidats à un concours de la fonction publique en Côte d'Ivoire
Aujourd'hui le sentiment général concernant ces concours est que la grande majorité des places d'admis est plus que par le passé réservée aux militants du pouvoir, ainsi qu'à ceux qui ont les moyens de payer d'énormes sommes d'argent sans tenir compte de leur niveau et valeur réelle, encore moins de leurs réelles performances et notes obtenues après correction des copies. Tout le monde le sait, tout le monde en parle et chacun de nous dans son entourage lointain et immédiat a un exemple concret de ce sentiment très répandu au sein des populations. Malheureusement aucun de nous, jamais ne pourra dénoncer et indexer directement une connaissance qui aura été admise à l'un de ces concours grâce à un réseau. Non pas que nous n'en connaissons pas, mais simplement comme on le dit chez nous "c'est pas ma bouche vous allez prendre pour manger votre piment". On vous traitera de sorcier, de méchant, de criminel et de jaloux qui aura détruit la vie et l'avenir d'un innocent qui n'a fait que s'inscrire comme tout le monde dans un contexte marqué du sceau de la normalité chez nous. Nos dirigeants et tous ceux qui tirent les ficelles de ces réseaux mafieux et en tirent d'énormes avantages savent donc que nous sommes tous pieds et poings liés, et que jamais personne ne pourra brandir la moindre preuve. Ils le savent et surfent sournoisement sur ce fait parce que "ça va pas aller quelque part".
Candidats consultant les listes d'admis
Assalé Tiémoko Antoine, journaliste d'investigation a récemment tiré la sonnette d'alarme et sonné la charge pour mettre fin à "la marmaille" dans tous nos concours. À la suite des propositions qu'il a faites pour assainir la compétition, nous ajoutons qu'il faudrait comme par le passé mettre la liste des candidats à la portée de tous, tout en conservant la consultation en ligne accessible à tous aussi. Puis en faire de même pour la liste des admis qui devra porter les notes obtenues par chacun des candidats. Nous disons aussi qu'il est possible de ramener le délai de proclamation des résultats à un mois au maximum sinon moins. À défaut de pouvoir supprimer les frais d'inscription et de dossier, il serait bon de songer à les réduire de façon significative de sorte à permettre aux plus démunis de compétir. Comme au Burkina Faso la correction des copies pourraient aussi se faire de façon électronique et le tour serait joué en un tour de main. Cela aura l'avantage du gain en temps, en argent, en efficacité, de mobiliser moins de ressources humaines donc moins de manipulation des copies et des données et par ricochet aboutir à des résultats plus proches de la réalité et donc plus crédibles. En conclusion, il faut repenser et panser le système des concours en Côte d'Ivoire, non pas pour aider les plus démunis mais pour donner les mêmes chances à tous sans discrimination aucune. Il y va de ce que l'on veut pour la Côte d'Ivoire de demain.
SRANKPAWA BOUAKE Sm090121
Photos: Internet
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COMMENTAIRES
MAMADOUDOUMBIA
01-09 17:19:20si le jour la corruption finit en cote d ivoire c est que la cote d ivoire n existe plus encore
GUEST_AAKpRoZ53
01-09 14:35:38Oui , l'échec fait grandir et rend fort les forts. On peut donc échouer à un concours mais les résultats nous laissent sur nos faim.nous voulons la liste et les notes pour voir nos force et nos faiblesses.
GUEST_aWGjaxpgO
01-09 13:46:32moi même je suis fatiguée de ça tu va mettre tout ton economi et puis ta rien au moins prenez 40% de votre parents 30% pour l argent et 30% pour les pauvres qui ont le niveau