Burkina Faso. Bobo Dioulasso. Selon le témoignage du site Team2faso, une jeune femme vit dans une cour commune dans laquelle se trouve un adolescent de 12 ans connu pour être très malpoli et provocateur. Un jour de septembre 2020, le garçon en question verse sciemment du sable sur la terrasse de sa voisine. En colère, cette dernière l'attrape et le frappe à l'aide d'un chargeur de téléphone, lui infligeant ainsi des éraflures.
De retour de la ville, le père envoie son fils à l'hôpital tout en ne manquant pas de convoquer sa voisine à la gendarmerie pour coups et blessures infligés à son gosse. L'affaire tergiverse jusqu'à se retrouver en jugement le 15 Mars 2021, au tribunal de Bobo-Dioulasso.
À la barre, la prévenue se défend, disant qu'elle n'a rien fait de mal à part éduquer un enfant à travers le bâton, un enfant qu'elle considère comme le sien.
Interrogé par le juge, le père, le plaignant, a demandé la somme de 1 million en guise de dédommagement à sa voisine. Le tribunal a rendu sa sentence, condamnant la femme à payer 15.000 francs au plaignant au lieu de 1 million comme il le réclamait. Elle a aussi été condamnée à payer la somme de 250.000 francs au ministère public. Pour terminer, elle a écopé de 2 mois de prison avec sursis.
À travers cette histoire, la voisine a appris à ses dépens que nous ne sommes plus à cette époque africaine où l'éducation était l'affaire de tous et où chacun pouvait corriger l'enfant du voisin. Les temps ont changé. Aujourd'hui chacun s'occupe de ses oignons.
Louis-César BANCÉ
Content created and supplied by: LouisCésarBANCE (via Opera News )
COMMENTAIRES
PascalNikiema_02
03-19 09:28:48C'est parce que les burkinabès ne voulait plus se faire éduquer que les terroristes leur ont été envoyé pour leur infliger une leçon plus importante que corriger l'enfant impoli du voisin .
GUEST_0WAgXKPkm
03-19 20:02:04hum cest le monde qui prend sa fin ce nest possible
GUEST_M7wazN7dV
03-19 16:30:43Ok ça vas servir de leçon à la jeune fille si elle même elle avait convoqué enfant la avec c'est parents c'est t'ai pas fini