La nouvelle vient de tombée et elle fait la une de tous les médias en ligne. Le conseil constitutionnel ivoirien vient de confirmer la victoire du candidat du RHDP à Agboville et celle du PDCI à Port-Bouet.
Adama Bictogo est déclaré vainqueur à Agboville par le juge électoral ivoirien après examen des recours déposés par le camp de son challenger Fleur Aké M'Bo, candidate de la coalition EDS/PDCI. Cet ''affrontement'' était qualifié de combat ''David contre Goliath'' par tous les observateurs de la scène politique ivoirienne.
Même après le dépôt du recours auprès du conseil constitutionnel, les plus sceptiques étaient nombreux quant à une probable reprise du scrutin dans cette circonscription électorale. Pour ces derniers, la jeune Fleur Aké M'Bo avait très peu de chance de renverser la vapeur face au dinosaure qu'est Adama Bictogo qui est par ailleurs le directeur exécutif du parti présidentiel, qui selon quelques indiscrétions serait pressenti pour occuper la présidence de l'Assemblée nationale. Chose qui reste à vérifier.
Retenons qu'en plus de la confirmation de la victoire de Bictogo, le conseil constitutionnel a également confirmé la victoire du PDCI à Port-Bouet avec Emou Sylvestre.
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COMMENTAIRES
Anisogoman
03-24 21:07:23quels sont les arguments avancés ? c'est le contraire qui allait étonner. dans tous les cas, cette dame est chez elle et elle pourra se représenter à tout moment.
MaximeBrou
03-24 21:27:23Bravo à la petite fleur d'agbovile, le monde entier et eux mêmes connaissent la vérité.
GrahGermain
03-24 21:39:29Devons nous perdre confiance en les institutions de nos pays? ces institutions jouissent telles d'un minimum de crédibilité ? d'objectivité ? de transparence ?oubien, les hommes qui les incarnent sont ils à la hauteur de la mission qui leur est confiée ? Ils prétendent pourtant être qualifiés pour cette mission. Alors pourquoi ils ne jouent pas leur rôle? Pourquoi ont ils peur de jouer leur partition? est-ce par égoïsme ou par avidité, ou la peur de bien faire son travail ? Beaucoup de questions très peu de réponses affirmatives. Lorsqu'un pays passe le claire de son temps à faire la promotion de la médiocrité, comment pourra t'il relever les défis du 21eme siècle qui sont à la fois multiples et multiformes ?