Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), l’organe en charge des élections en Côte d’Ivoire Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a indiqué mercredi que son institution va « s’améliorer pour faire moins de fâchés », lors d’un séminaire-bilan.
« A l’occasion de ce séminaire d’auto-évaluation, il nous plaira d’examiner qu’est-ce qui peut faire qu’on se fâche. J’appelle la colère sincère celle qui repose sur des fondements sérieux. Nous allons nous améliorer à l’effet de faire de sorte qu’il y ait moins de fâchés, nous faire comprendre et faire comprendre ce que c’est qu’une élection », a déclaré M. Coulibaly-Kuibiert, à l’ouverture de la rencontre. Coulibaly-Kuibiert a par ailleurs ajouté que la « tenue de ce séminaire bilan s’inscrit dans notre ambition de toujours faire mieux. Pendant ces trois jours de travaux, nous aurons à examiner les textes juridiques pour proposer les ajustements nécessaires entre la Constitution et le Code électoral, mais également l’applicabilité des dispositions à l’aune des contraintes opérationnelles. ». « Notre vision et notre engagement, c’est de mettre en place les conditions de déroulement de processus électoraux efficients caractérisés par la transparence et la crédibilité afin d’asseoir les bases d’une bonne gouvernance électorale dans notre pays. C’est dans cet esprit que nous organisons cette séance d’autoévaluation. Il s’agit de jeter un regard sur les activités que nous avons menées ; un regard que nous voulons objectif, avec humilité, sans faux-fuyant afin de tirer les leçons pour les échéances futures », a-t-il ajouté. Il s’est dit quand même surpris par « des actes de violences incompréhensibles perpétrés par certains de nos compatriotes obéissant à un mot d’ordre de boycott du scrutin», souhaitant « vivement que l’élection ne soit pas suivie de crise postélectorale ».La CEI a de tout temps été l’un des points de discordes entre le Pouvoir et l’Opposition ivoirienne, qui en appelle à « une refonte profonde » pour des élections transparentes et crédibles. La réforme de l’organe en charge des élections demeure toujours au cœurs des discussions.L’opposition l’accuse d’être à la solde du pouvoir.Des manifestations contre un troisième mandat du président Alassane Ouattara se sont muées en conflits intercommunautaires dans des localités de la Côte d’Ivoire.
Bilan lourd selon le gouvernement
Selon le bilan du gouvernement, 85 personnes sont mortes depuis le 10 août dans les violences électorales, et près de 500 autres blessées. La tension sociopolitique reste toujours tendue. L’opposition ne reconnait toujours pas le scrutin du 31 octobre dernier à l’issue duquel, Alassane Ouattara, l’actuel chef de l’Etat a été proclamé vainqueur. Il brigue un 3ème mandat à la tête de la Côte d’Ivoire.
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COMMENTAIRES
valeriebekana_01
12-02 19:33:37tes objectifs ont été atteints, 85 personnes qui ne demande qu'à vivre, 500 blessés qui voulaient simplement restées valides sont Invalides par ta faute . parceque tu as opté fermer les oreilles et les yeux de ta conscience pour dire Oui à la corruption et maintenant tu as des remords, des regrets comme Judas iscariot après avoir livré le Christ Jésus. tu sais au finish le prix de la trahison ne lui a servi de rien. parcequ'il s'est pendu. J'ose croire que ça ne sera pas ton cas, et que tu connaîtras un sincère REPENTANCE ok???????????