Les vendeurs ambulants de masques se frottent les mains.
Toutes les crises, qu'elles soient politiques, sociales, militaires et sanitaires présentent deux faces. Une face d'opportunités, donc de business et une autre face de dégâts et de catastrophes.
Comme ce fut le cas en début d'année 2020, où les industriels des secteurs de fabrications des masques de protection et de gels hydroalcooliques ont faits de gros chiffres d'affaires, la résurgence de la COVID19 en cette année 2021 leurs donne encore l'opportunité de se plus d'argent.
Les grossistes, demi grossistes et détaillants se frottent les mains car le "retour" en force de la COVID19 fait leur affaire.
A tout les coins de rues, dans les gares, dans les marchés et autres, les détaillants et vendeurs ambulants, constitués le plus souvent de jeunes filles et de jeunes garçons crient sans cesse autours des véhicules de transports en commun : *cache nez... cache nez..". Les usagers de ces véhicules (autobus, Gbakas, wôrô wôrô, cars...) sous l'injonction des machinistes, apprentis et chauffeurs achètent malgré eux l'unité à 100 FCFA, oubliant que c'est pour leurs bien.
Un jeune vendeurs ambulants interrogé à adjamé liberté a affirmé vendre entre 30 et 60, quelques fois jusqu'à 100 cache nez (masque jetables) par jour. En faisant un calcul rapide, ce vendeur ambulant gagné entre 3.000 et 6.000 FCFA par jour.
Quand aux gels hydroalcooliques, la vente semble encore lente. Elle reprendra ertainement après l'annonce de mesures plus durs et rigoureuses.
Toute crise fait des heureux et des malheureux. La COVID19 ne fait l'exception.
Martialsdjatys
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