Amadé Ouérémi revient à la barre. L'audition de cet ancien chef de guerre supplétif de la rébellion des forces nouvelles par le tribunal criminel depuis le 24 mars 2021 reste cette semaine encore la principale actualité. Il y a fort à parier que le procès qui retient l’opinion nationale et internationale pour son importance livre d’autres informations croustillantes sur la survenue des massacres de Duékoué.

Cette ville de l’ouest forestier ivoirien a été le théâtre de tueries massives. Les premières ont eu lieu en mars 2011 en pleine crise post-électorale. Selon les chiffres de la Croix rouge 800 civils ont été tués au quartier carrefour de cette ville. Les secondes ont été perpétrées en juillet 2012 dans le camp de déplacés internes dénommé Nahibly. Le bilan s’élève à 300 morts selon des ongs de défense des droits de l’homme (Lidho, Fidh et Midh) ; quand le gouvernement l’a chiffré à 13 morts.

Amadé Ouérémi, et ses troupes, mis en cause dans la survenue de ces nombreuses pertes en vie humaines est poursuivi pour une vingtaine de chefs d’accusation. Son avocate commis par l’Etat s’est engagée à le défendre. Mais vu le nombre élevé de ces grief, elle avait d’ores et déjà relevé une sorte d’« acharnement » contre son client.

En ce milieu de semaine, il comparait à nouveau en cette mi-semaine. Amadé Ouérémi avait laissé le public qui s’attendait, certainement, à mieux que les affirmations qu’il a faites.

Vous, qu’attendez-vous de lui concrètement ? 

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