L'honorable Simon Doho a communié avec ses parents du Zibiao-Tahouaké le week-end dernier

Week-end agréablement mouvementé pour la coalition de l’opposition politique ivoirienne. Le samedi 13 et dimanche 14 février 2021, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) ont mobilisé leurs troupes dans les circonscriptions électorales du département de Bangolo avant la grand-messe du 26 février au 4 mars prochain.

Dans la circonscription électorale de Bangolo-commune et sous-préfecture (Zagnan-Zarabahon) et Bangolo sous-préfecture (Zibiaho-Tahouaké), c’était la ferveur populaire. En effet, décidée à aller aux législatives le 6 mars prochain, après l’épisode du boycott actif à la présidentielle du 31 octobre 2020, la plateforme de l’opposition se sert solidement les coudes dans plusieurs localités du pays. Dans le département de Bangolo notamment, les militants des partis se réclamant d’Aimé Henri Konan Bédié et de Laurent Gbagbo semblent avoir embouché la trompette de l’action dans l’unité et la solidarité. Dans cette dynamique, ils sont allés au contact des populations pour leur présenter officiellement ceux qui porteront leurs espoirs le 6 mars prochain.

Les deux candidats de l'opposition (PDCI-EDS) côte-à-côte pour marquer l'esprit de solidarité.

A Bangolo sous-préfecture (Zibiaho-Tahouaké), celui sur qui l’opposition focalisera son attention se nomme Simon Doho. Militant très engagé pour le repositionnement du PDCI-RDA sur l’échiquier national, il a bénéficié récemment de la totale confiance du président Henri Konan Bédié qui l’a nommé au poste stratégique de Conseiller chargé du développement auprès de lui. C’est donc l’un de ses hommes liges qu’il positionne dans le Guémon, plus particulièrement à Bangolo pour les législatives de mars 2021. Député sortant de Bangolo sous-préfecture (Zibiaho-Tahouaké), Simon Doho est candidat à sa propre succession. Ingénieur Diplômé de l’École Centrale de Nantes et de HEC Paris, il a été dirigeant d’entreprises de renommée mondiale. L'honorable Simon Doho a fait carrière dans les secteurs du nucléaire, de l’automobile et des infrastructures en Europe et en Afrique. Aux côtés de l’Onuci, sous le mandat de la représentante spéciale Aïchatou Maindaoudou, il a activement participé à la décrispation de la tension à l’ouest par la mise sur pied d’un Conseil de paix et de cohésion en 2014. Plusieurs autres actions telles que le contentieux du Mont Ségahi qui reste dans l’escarcelle du département de Bangolo, le règlement de conflits inter-communautés et inter-villages, etc. sont également à mettre à l’actif de celui que ses parents surnomment « le Prince du Zibiao ». Le dimanche dernier, Simon Doho, bénéficiant du soutien des « Gbagbo ou rien (GOR)» et des militants de son parti d’origine, a été officiellement présenté dans la sous-préfecture de Béoué-Zibiao.

La veille, c’est-à-dire le samedi 13 février 2021, son colistier issu de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), Ignace Gougnihon Guéi dit Guéhi Lenas, a été investi à Dah. Guéhi Lenas n’est pas un inconnu de la politique locale. L’un des précurseurs du tout premier mouvement de jeunesse du département de Bangolo, Fédération des mouvements et associations de jeunesse du Zagnan (FEMAJEZ), il a réussi à se forger un leadership. Le Front populaire ivoirien (FPI) en a d’ailleurs profité en 2000 pour booster le score du président Laurent Gbagbo à la présidentielle. Enseignant de formation, Guéhi Lenas a été choisi par l’EDS et le PDCI à Bangolo-commune et sous-préfecture Zagnan-Zarabahon pour arracher le siège occupé par l’honorable Thierry Tailly du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

Il faut noter que la présence du Ministre Hubert Oulaye, président du Comité de contrôle du FPI se reconnaissant en Laurent Gbagbo, a été remarquée aux côtés des deux candidats de l’opposition.

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