Réseaux sociaux, salons, rues, bureaux, journaux et mass-média ne cessent, depuis l'annonce de la mauvaise nouvelle relative au classement du système éducatif ivoirien, de diagnostiquer, tant bien que mal, les fondements du malaise de l'école ivoirienne.

La Nouvelle Chaine Ivoirienne, NCI, a remis à son tour, cette question d'intérêt public sur la place publique au cours de l'émission débat NCI 360: l'école ivoirienne, notre affaire à tous. Différents acteurs du système éducatif étaient sur le plateau de NCI ce dimanche 14 février 2021. Parmi les invités à cette importantissime émission, l'on a enregistré la présence de M. Mohamed Berté, en sa qualité de président de l'association des bouquinistes et libraires de Côte d'Ivoire.

En effet, prenant la parole sur la question de la responsabilité du faible niveau de l'école ivoirienne, M. Mohamed Berté n'est pas allé avec le dos de la cuillère. Il a sans faux-fuyant indexé des enseignants qui semblent avoir revêtu des habits de libraires. << A la rentrée, l'enseignant présente son document que l'enfant ne doit pas acheter dehors. Et ces enseignants menacent nos enfants en disant que si l'enfant achète le document avec lui, il va avoir plus, et s'il n'achète pas avec lui, il va avoir moins >> a gravement accusé des enseignants, le président des bouquinistes et libraires de Côte d'Ivoire, M. Mohamed Berté.

Sous un angle, l'on se demande en quoi vendre un document au programme peut conduire le système éducatif d'un pays à être avant dernier ? N'y a-t-il pas un enjeu de leadership avec cette sortie accusatrice de M. Mohamed Berté vu que son secteur d'activité semble payer le prix d'une pratique concurrentielle moins saine ?

Rappelons que le ministère de l'éducation nationale a formellement interdit la vente de fascicule et tout document pédagogique par des enseignants aux apprenants.

As. B

Content created and supplied by: Assibena (via Opera News )