Selon slate.fr, ces derniers 18 mois, il y a eu sept coups ou tentatives de coups d’État sur le continent africain. Au Burkina Faso, au Tchad, en Guinée, au Mali, au Soudan, les militaires sont parvenus à s'emparer du pouvoir. Au Niger et en Guinée-Bissau, ils ont échoué. Cette situation est si récurrente que le président ghanéen Nana Akufo-Addo a parlé d'un phénomène "contagieux".
Les intellectuels, journalistes, chercheurs et autres réfléchissent sur les causes de ces coups de force à répétition. Mais ils ne s'arrêtent pas aux causes, ils font des propositions de solutions. Quant à savoir si celles-ci sont ou seront appliquées, c'est un autre débat. Parlant des chercheurs, Arthur Banga, enseignant-chercheur, historien à l'université Félix Houphouët-Boigny de Cocody s'est exprimé à ce sujet. Selon la presse malienne qui en a fait écho dans les colonnes de bamada.net dans sa parution du 06 mai 2022, le chercheur propose des pistes :
“En amont, en regardant déjà tout ce qui peut causer les coups d’Etat. Mais aussi en aval, en étant plus ferme, en soutenant les sanctions que la CEDEAO prend contre les régimes putschistes. Parce que quand l’opinion publique est divisée, ou même qu’on entend des intellectuels se dresser contre les sanctions de la CEDEAO, ça encourage putschistes.”
Pour que cela soit possible, il faut selon nous qu'au sein même de la CEDEAO, les pays membres parlent le même langage. Car il y a comme des sons discordants qui se font entendre à l'intérieur même de l'organisation sous-régionale et cela la fragilise et met à mal sa fermeté quand les décisions sont prises.
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