C'est désormais chose faite. Laurent Gbagbo, ancien Président de Côte d'Ivoire, a obtenu des passeports diplomatique et ordinaire, suite à son acquittement en première instance par la Cour Pénale Internationale (CPI). Ce qui lève toutes les charges qui étaient retenues contre lui.

La prochaine étape reste son retour en Côte d'Ivoire que le concerné lui-même désire pendant ce mois de décembre.

Avec cette nouvelle donne, il ne se pose plus aucun problème quant à ce retour au pays, réclamé par Laurent Gbagbo et ses partisans au pays.

Sur le sujet, le Président Alassane Ouattara compte jouer sa participation pour faciliter ce retour. << Je prendrai des dispositions pour qu'il puisse rentrer>>, avait-il laissé entendre en octobre dernier, avant le tenue des élections présidentielles.

Mais une fois sur place en Côte d'Ivoire, à quoi, l'ancien Président peut faire face ? Cette interrogation est présente dans tous les esprits quand on sait qu'il a été condamné par la justice ivoirienne à 20 ans pour pillage de la Banque Centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BCEAO).

Et dans une interview accordée au journal français "Le Monde", le Président Ouattara a laissé entrevoir son choix entre l'amnestie et la grâce présidentielle, qui sont les deux possibilités qui s'offrent à lui :

<< Si je ne fais pas quelque chose, quand il rentrera, il ira directement en prison. Je ne compte pas l'amnistier mais je compte prendre une décision qui facilite son retour >>

Selon le même journal, ayant contacté un diplomate, dans sa parution du vendredi 4 décembre 2020, le Président Alassane Ouattara a plutôt fait le de la grace présidentielle en faveur de Laurent Gbagbo.

Et pour cause, Ouattara n'a pas fait le choix de l'amnistie parce qu'il ne veut pas éviter effacer la condamnation par contumace à 20 ans de prison qui lui a été infligée par la justice ivoirienne, suite au procès de l'affaire de braquage de la BCEAO.

Bassira.

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