À ce jour, la Côte d'Ivoire compte plus d'une dizaine d’institutions parmi lesquelles il faut citer le Parlement (composé de l’Assemblée Nationale et du Sénat), le Conseil Constitutionnel, la Cour Suprême, la Cour des Comptes, le Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel, le Médiateur de la République, la Commission électorale indépendante, la Chambre nationale des Rois et Chefs traditionnelle et bien d'autres. Mais depuis un moment, certains postes de Président au niveau des institutions ivoiriennes cherchent preneurs.
Ce n'est pas la grande santé au niveau des institutions ivoiriennes. Décès, démission et autres cas de maladies de certains présidents ont amené certains d'entre ces institutions à se retrouver depuis sans titulaire ou avec un Président inopérant. C'est l'exemple du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel qui n'a plus de Président depuis le décès de Charles Koffi Diby le 07 décembre 2019. La démission de Charles Kablan Duncan, une semaine après le décès de Amadou Gon Coulibaly en juillet 2020 a plongé la Vice-présidence ivoirienne dans l'attente d’un nouveau Président. Ce qui tarde à venir.
Au niveau du parlement, les Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale sont tous les deux convalescents. Cela créé un malaise évident au niveau de ce qui parait comme le congrès Ivoirien. Récemment, c’est le Premier Ministre Hamed Bakayoko qui a dû se replier en France pour des questions de santé. Une autre situation insoupçonnée qui impose qu'un intérimaire lui soit trouvé pour la continuité de l’action gouvernementale. C’est donc au total pas moins de cinq (05) institutions ivoiriennes qui sont privées à ce jour à leurs premiers responsables.
Et dans une Côte d'Ivoire qui adule le débat, cela ne passe pas inaperçu. L’écrivain ivoirien Gauz, de son vrai nom Armand Patrick Gbaka-Brédé, attaché à l'analyse satirique en fait l’écho. Une appropriation de la question qui prête le flanc à la polémique. « Pas de vice-président, président du sénat absent, celui de l’assemblée malade, PM indisposé... il faut être au minimum grand maître d’échec pour prévoir qui dirigera ce pays en cas de problème à sa tête (…) » a-t-il lancé. Un regard qui ne rencontre pas l’assentiment de tous. « Moi je propose qu'on insère dans la loi que ne peuvent prétendre à la tête des institutions de l'État que des personnes qui ne tomberont jamais malade. Et fasse Dieu que Gauz aussi ne tombe jamais malade » rétorque cet internaute. Comme lui, ce vide institutionnel n’offusque pas Aymand Traoré qui trouve que « quand on dit des institutions fortes, c'est ça. Elles fonctionnent même sans leurs hommes forts ».
Dégnimani Yéo
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COMMENTAIRES
GUEST_o6PZ3Kmy3
02-22 13:11:56On peut pousser la réflexion plus loin pour dire que les pléthores d'institutions étatiques ne reposent sur aucun bon sens,car le pays ne se porte pas mal que ça.Allons seulement...on verra bien la suite des événements.
BamoryOuattara_09
02-21 16:34:39pays est dirigé par un technocrates donc n ayé pas peur
ChristKacou_01
02-22 17:54:50il faut tout pour bouffer l'argent