De grosses têtes du Front Populaire Ivoirien (FPI), tendance Gbagbo ou rien (GOR) pourraient faire leur entrée au Parlement ivoirien à en juger les candidats annoncés par le parti de Laurent Gbagbo.

Koné Katinan à Port-Bouet, Damana Pickass à Marcory, Hubert Oulaye à Guiglo sous-préfecture, Tchéidé Jean Gervais à Bloléquin commune et sous-préfecture, Emile Guirioulou à Guiglo commune, Miche Gbagbo à Yopougon… la bataille électorale aura bel et bien lieu.

Ce n’est pas tout. Marie Odette Lorougnon est candidate à Gagnoa sous-préfecture avec Danon Djédjé à Gagnoa commune, le médecin de Gbagbo, Blé Christophe est candidat à Guibéroua commune et sous-préfecture. Kamé Kamé Guillaume à Saioua commune et sous-préfecture, le professeur Gnaoulé Oupoh Brunot à Grand Zatry commune et sous-préfecture,

Laurent Akoun à Alépé commune et sous-préfecture, Agnès Monnet à Agou commune et sous-préfecture, sans oublier l’ex ministre Lida Kouassi Moise à Lakota commune et sous-préfecture et Abram Diéti, ex-président de la jeunesse du FPI, candidat à Danané commune et sous-préfecture.

La confiance affichée par Georges Armand Ouégnin, vendredi 22 janvier 2021, au siège de la Commission électorale indépendante (CEI) se comprend donc. « Nous allons prendre le Parlement. On voit bien qui tient le pays. Dites-lui que c’est fini. Le 6 mars, nous prenons l’Assemblée nationale. », lançait-il à Adama Bictogo qui est à ses côtés. Place maintenant à la réalité du terrain. Après dix années de boycott tous azimuts, le parti de Gbagbo maîtrise-t-il les réalités du terrain. La suite nous le dira.

Cyrille NAHIN

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