Les candidatures de Damana Pickass et Koné Katinan au centre de la polémique
Candidats aux législatives du 6 mars 2021, Koné Katinan et Damana Adia Pickass ont été écartés de la course par la Commission électorale indépendante (CEI). Les deux personnalités pro-Gbagbo ont aussitôt introduit une requête auprès du Conseil constitutionnel pour être « rétablis dans leur droit ». Depuis cette saisine, les concernés attendent toujours.
Si le président de la Commission électorale indépendante (CEI) devrait se référer aux textes du code électoral, Justin Koné Katinan et Damana Adia Pickass doivent être remis dans la course. Les deux personnalités, selon la CEI, étant toujours en exil au Ghana et ne remplissant pas les conditions de résidence d’au moins cinq ans sur le territoire national.
Pour protester contre cette décision rendue officielle par la CEI le 2 février 2021 et jugée arbitraire, le conseil des deux pro-Gbagbo a saisi le Conseil constitutionnel trois jours plus tard, c’est-à-dire le 5 février 2021. Dans le cas échéant, la loi stipule qu’en cas de rejet du dossier, le candidat dispose d’un délai de trois jours pour soumettre sa requête au Conseil constitutionnel qui, à son tour, doit se prononcer dans un intervalle de trois jours. « Toute candidature dont la composition du dossier n'est pas conforme aux dispositions ci-dessus est rejetée par la Commission chargée des élections. Le Conseil constitutionnel peut être saisi par le candidat ou le parti ou groupement politique qui a parrainé sa candidature dans un délai de trois jours à compter de la date de notification de la décision de rejet. Le Conseil constitutionnel statue dans un délai de trois jours à compter du jour de sa saisine. Si le Conseil constitutionnel ne s'est pas prononcé dans le délai susmentionné, la candidature doit être enregistrée », détaille l’article 82 du code électoral.
Kuibiert Ibrahime Coulibaly, président de la CEI
Entre le délai de rigueur dont disposait le Conseil constitutionnel au regard de la loi, c’est-à-dire le 5 février dernier à ce jour 17 février 2021, douze jours, en plus des trois jours impartis, se sont écoulés. Au moment où les états-majors s’activent pour les campagnes électorales qui s’ouvrent le 26 février prochains, une certaine opinion s’interroge sur l’issue du dossier de Katinan et Pickass, respectivement candidat à Yopougon et à Marcory. Pourquoi le Conseil constitutionnel, gardien du respect de l’application stricte de la loi, garde-t-il le mutisme vis-à-vis de la requête des deux pro-Gbagbo ?
Au regard du code électoral ivoirien en vigueur, les deux personnalités citées sont désormais fondées à aller librement à la conquête des voix des électeurs dans les circonscriptions électorales visées. Reste à savoir quelle disposition sera prise par la Commission électorale indépendante.
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COMMENTAIRES
GUEST_b35q3v6WB
02-21 10:20:29Eh CI yako. C'est tous ceux-là qui comptent diriger le pays un jour. Ils savent bien qu'ils sont hors du pays il y a plus de 5 ans mais parce que le conseil constitutionnel n'a pas répondu à leur requête dans les délais (3 jours) ils soutiennent que cela veut dire qu'ils étaient présents en CI pendant les 5 ans écoulés. Eh bien sachez qu'ici c'est pas la cpi où tu peux être acquitté malgré les casseroles que tu traînes. ici c'est face to face.
BernardBle
02-20 05:33:45le conseil constitutionnel attend la réponse du Dieu le père avait de de prononcer