L’honorable Simon Doho, président du Groupe parlementaire du PDCI-RDA était dans son fief électoral, notamment le Grand-Zibiao (Zéo-Bangolo), ce samedi 29 octobre 2022. Profitant d’une passation des charges avec son prédécesseur à la tête de la délégation locale de son parti, il a fait l’état des lieux dans le Guémon et exprimé les inquiétudes du PDCI-RDA pour le processus électoral.
La cérémonie s’est déroulée dans la sous-préfecture de Zéo en présence de militants du PDCI-RDA venu(e)s apporter leur soutien à leur leader, l’honorable Simon Doho, au nouveau délégué, Clément Daha, et à M. Kouadio Paul, inspecteur du parti, présent pour la certification de la passation des charges.
Le Conseiller du président Henri Konan Bédié, également président du groupe parlementaire du PDCI-RDA, à l’Assemblée nationale, a profité de l’occasion pour dresser un bilan de la situation désastreuse, tant sur le plan économique, éducatif, sanitaire, etc. que traverse sa région depuis une dizaine d’années.
De g. à d., l'honorable Simon Doho, Clément Daha (nouveau délégué PDCI) et M. Kouadio Paul
« Les conséquences, nous les connaissons tous car nous les vivons chaque jour dans nos villes, villages et maisons », a-t-il d’entrée révélé avant de les énumérer. « La pauvreté est endémique (+62%) avec nos produits agricoles qui ne sont vendus à leur juste prix, (cacao…), les taux de réussite aux examens parmi les plus bas du pays avec 18% au baccalauréat en 2022, les infrastructures routières impraticables avec des réhabilitations sommaires entre nos villes et villages, l’oisiveté grandissante de la grande majorité de notre jeunesse dans les villes et villages qui deviennent ainsi de plus en plus le creuset de la drogue, de la délinquance et de l’insécurité, un système de santé trop cher pour nos populations et qui détruit lentement notre potentiel humain, le chômage de nos cadres qualifiés du fait de leur appartenance à tel ou tel parti politique opposé au pouvoir en place », a dépeint l’honorable Simon Doho, révélant à l’assistance qu’il pourrait même « rallonger la liste des composantes du mal profond dont souffrent » le peuples dans le pays Wê.
C’est pour soulager ses parents, a-t-il indiqué, qu’il s’est engagé en politique dans son pays - après tant d'années passées en Europe à participer au développement de multinationales - et localement autour du projet « le Guémon ensemble ». « En 2023, si j’ai votre confiance et celle de mon parti le PDCI-RDA, je serai candidat avec vous tous, jeunes, femmes, paysans, cadres de tous les groupes ethniques pour reprendre ensemble l’instrument de travail qu’on nous a volé », a révélé l’honorable Simon Doho.
Le président du groupe parlementaire du PDCI-RDA, en présence de ses parents, a épinglé le processus électoral tel que présenté en ce moment. Son parti « va vigoureusement s’opposer », a-t-il déclaré.
« Personne n’a le droit de plonger notre pays, la Côte d’Ivoire dans un nouveau cycle de violence. Les Ivoiriens et les Ivoiriennes ont déjà trop souffert pour leur imposer de nouvelles souffrances et hypothéquer l’avenir de nos enfants. Le PDCI-RDA va agir, avec l’implication de tous, pour un processus électoral transparent et apaisé pour le bonheur de nos populations », a prévenu Simon Doho depuis son fief, à Zéo.
Saint-Claver Oula
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