Le président sortant du Niger, Mahamadou Issoufou est un véritable démocrate dans le discours et dans les actes. Homme de gauche, l’actuel président du Niger qui vient d’apprendre officiellement le nom de son successeur en la personne de Mohamed Bazoum a donné une véritable leçon de démocratie à l’Afrique de l’Ouest francophone notamment et dans la gestion du passage de flambeau à l’intérieur d’un parti politique.
D’abord à l’Afrique de l’Ouest francophone, Mahamadou Issoufou s’est crânement refusé de modifier la Constitution de son pays pour briguer un troisième mandat comme l’ont récemment fait en Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara et Alpha Condé, en Guinée Conakry.
Le président nigérien disait à ce propos dans une interview à Jeune Afrique, qu’il aura beau tourné et retourné la question dans sa tête, mais qu’il n’a pas trouvé de justification pour changer la Constitution de son pays afin de se maintenir au pouvoir. Pour lui, il n’est pas le plus intelligent des Nigériens. Il y en a beaucoup qui sont capable de diriger le Niger et voire de faire mieux que lui. Donc, passer la main après avoir fait deux mandats, était pour lui la chose la plus juste à faire. Ce qu’il a fait. Et cela, malgré des pressions de certaines forces internes à son parti qui le poussait à faire comme les présidents de la Côte d’Ivoire et de la Guinée Conakry. Pour le président Issoufou dans un entretien à TV5 Monde, « la transition démocratique au Niger est ma plus grande réalisation ».
Concernant la gestion du passage de flambeau à l’intérieur d’un parti politique. Là encore, Mahamadou Issouffou a donné une autre leçon à plusieurs leaders politiques africains qui sont incapables de passer le flambeau à une autre personnalité dans leur parti. En portant son choix sur Mahamed Bazoum, Mahamadou Issoufou a fait un choix ferme, malgré les adversités à l’intérieur du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS). Il l’a soutenu sans arrière-pensées jusqu’à la victoire final.
Il a œuvré à ce que tous les cadres du PNDS même ceux qui ne sont pas d’accord avec le choix de Bazoum, fassent bloc autour de lui. Il n’a pas dit qu’il se retirait du pouvoir d’un côté et de l’autre, utiliser des cadres de son parti pour mettre des bâtons dans les roues de Mohamed Bazoum comme on le voit dans un parti politique en Côte d’Ivoire où le leader naturel a affirmé qu’il ne se voyait plus à la tête d’un parti politique après avoir été président de la République. Résultat de ce double langage, c’est la guéguerre à l’intérieur de ce parti où les uns et les autres se tirent entre eux au point de s’affronter à l’occasion des prochaines élections législatives du 6 mars.
Médine
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COMMENTAIRES
+loyauty
02-24 00:51:04Un exemple qui devrait être saluer et féliciter par tous les Médias africain pour servir d exemple a certain caniballe et éternel dirigeants q on n'a ds certain de nos pays qui n ont aucune volonté de Faire décoller ce continent
GUEST_w8Kel3ZjL
02-24 00:22:15arretez de fantasmer, vous netes pas au Niger. on a vecu pire
GUEST_QZwBDn4RP
02-24 00:09:39pas de doute vs êtes le meilleur