Gnakouboué, village-centre situé dans l’Ouest de la sous-préfecture de Lakota, dans le canton Oparéko a connu une journée exceptionnelle samedi : la pose de la première pierre du marché de ce village qui a déjà l’allure de petite ville, l’investiture de Tohouri Djaki Jules comme chef de canton Oparéko, Djaléga Saint André, chef central de Gnakouboué et à Dahiri, Koudou Dago Grégoire, chef central de ce village. Un parterre de personnalités politiques et administratives dont le ministre de l’Entretien Routier et de l’Equipement, le Dr Amédé Koffi Kouakou (parrain), le président du conseil régional du Loh-Djiboua, Joseph Dja-Blé, le maire de Lakota Samy Merhy, le deputé de Lozoua-Yocoboué Nadine Gnéba… et le corps préfectoral de Lakota ont rehaussé cette cérémonie de leur présence.
Porte-parole des cadres et de la population de Gnankouboué, M. Yves Bédio a rendu un hommage appuyé au ministre Amédé Koffi Kouakou pour ses actions de développement dans la région du Loh-Djiboua. Dans les doléances des populations, M. Bédio a souhaité « la construction de deux collèges de proximité à base quatre. L’un à Ligrohoin » et la construite effective de celui de Gnankouboué dont la première pierre a été posée en 2018. « Nous voudrions que les villages de Ligrohoin et de Gnankouboué soient érigés en communes. Nous souhaitons que Paboué (…) soit doté d’un centre de santé, » a-t-il exprimé.
A son tour de parole, le président du conseil régional, M. Joseph Dja-Blé a reconnu que la construction des marchés incombe, à priori, à l’institution qu’il dirige. Voilà pourquoi il a dit ceci : « je suis un président de région heureux et fier dans la mesure où cette cérémonie dénote clairement la maturité des cadres d’ici à implémenter véritablement la mutualisation de leurs forces pour la mise en œuvre d’un développement communautaire plus pratique et plus adapté aux besoins des populations. Il s’agit de la pose de la première pierre du matché. » Le président du conseil régional s’est étendu en félicitations à l’endroit des cadres de Gnankouboué sur cette initiative. Car, a-t-il révélé, « ce sont 203 villages, 20 cantons, 4753 campements qui expriment les mêmes besoins qui sont plus que prioritaires après les dégâts des dernières tornades. » Comme solutions plausibles, M. Dja-Blé a avancé que « face à l’immensité des besoins et l’insuffisance des ressources du conseil, il faut mettre l’imagination au pouvoir par l’apport des mutuelles de développement, des Fondations, des ONG et autres, et grâce à la coopération Sud-Sud, la valorisation du carnet d’adresses de chacun d’entre nous. » En ce qui concerne le château d’eau de Gnankouboué, il a fait savoir que « le reste de l’argent de l’entrepreneur est disponible au budget 2023. »
Le parrain de cette cérémonie, le ministre de l’Entretien Routier et de l’Equipement, le Dr Amédé Koffi Kouakou a profité de la présence massive des habitants du canton Oparéko, toutes communautés confondues, pour lancer un message hautement pertinent : « là où on va et qu’on peut trouver de l’eau, où on peut trouver la route, où on peut trouver du travail pour vos enfants, c’est là où nous allons. Et aujourd’hui, on trouve tout cela avec le président Alassane Ouattara. C’est cela, la vérité. Il ne faut pas qu’on vous blague. » Et d’ajouter : « ce que souhaite le président ADO, c’est la paix dans notre pays. »
En présence de ces personnalités, Tohouri Djaki Jules a été investi comme chef du canton Oparéko de onze villages, Djaléga Saint André, chef central de Gnakouboué. Après quoi, les officiels se sont rendus sur le site du marché pour la pose de la première pierre. A noter que le contrôleur-général de police Djokouéhi Léon Apauls Vahnan a joué un rôle primordial dans la réussite de cette cérémonie.
Cassin.
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