Francis Wodié, né le 25 février 1936 à Abidjan, est un homme politique ivoirien.
Francis Wodié, militant au sein de la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France (FEANF) avec Djéni Kobina, étudie le droit. En 1961, il est arrêté et expulsé de la France vers la Côte d'Ivoire, où il est harcelé par le régime de Félix Houphouët-Boigny pour ses activités jugées subversives du fait de son engagement dans le syndicalisme. En 1962, il est emprisonné. Il commence à enseigner le droit en 1966, avant d'être une nouvelle fois arrêté un an plus tard.
Dans les années 1970, il fonde un des syndicats qui deviendra l'un des plus puissants du pays, le Syndicat national de la recherche et de l'enseignement supérieur (SYNARES). En 1973, il choisit de s'exiler en Algérie. Alors qu'il est agrégé de droit en France, il revient à Abidjan et devient le doyen de la faculté de droit. Membre fondateur de la Ligue Ivoirienne des droits de l'homme (LIDHO), il est président de la section ivoirienne d'Amnesty International de 1985 à 1989.
En 1990, le multipartisme étant autorisé, Francis Romain Wodié en profite pour créer le Parti Ivoirien des travailleurs (PIT), petit parti d'opposition marqué à gauche. Il est élu la même année député de Cocody, mais est le seul parlementaire de son parti. Il est candidat du PIT à l'élection présidentielle de 1995 contre Henri Konan Bédié. Alors que les autres partis de l'opposition préfèrent boycotter l'élection, il recueille 3,56 % des voix. La même année, il perd son siège de député et le PIT n'est donc plus représenté à l'assemblée.
De 1998 à 1999, Il occupe le poste de ministre de l'Enseignement supérieur dans le gouvernement de Daniel Kablan Duncan. Il se présente à l'élection présidentielle de 2000 où il obtient 5,70 % des voix. En 2010, il est à nouveau candidat aux élections présidentielles et ne recueille que 0,29 % des voix.
Le 25 juillet 2011, il est nommé président du Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire par Alassane Ouattara, en remplacement de Paul Yao N'Dré.
Le 03 Février 2015, Il démissionne de sa fonction et se fait remplacer par Mamadou Koné.
Fabrice K.
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COMMENTAIRES
GUEST_o6PZ3Kmy3
02-07 12:08:09Chose bizarre c'est que les grands intellectuels sont en général pas bons en politique car ils sont trop idéalistes pour les populations.
GUEST_84rQgVGLe
02-12 21:38:25Oh oublions le même en politique, il ne fait pas du tout le poids
ChristKacou_01
02-06 21:29:57Qui le cherche? grand professeur petit politicien